Lewis remarque que Le neveu du magicien « est une histoire très importante car elle montre comment tous les va-et-vient entre notre propre monde et le pays de Narnia ont commencé ». Il n’avait aucun problème avec l’idée que la vie puisse exister sur d’autres planètes, et avant d’écrire Le neveu du magicien, il avait écrit trois romans de science-fiction sur ce à quoi pourrait ressembler la vie sur d’autres planètes : Out of the Silent Planet, Perelandra et That Hideous. Force. Dans Le neveu du magicien, Lewis imagine la création d’un nouvel univers, et une partie de son objectif est de spéculer sur ce qui pourrait arriver dans une nouvelle création. Il emprunte aux récits de la Création dans la Bible, mais il montre des différences significatives, en particulier dans le fait que Digory Kirk a évité la chute qu’Adam et Eve n’ont pas fait. Digory résiste à la tentation et ne mange pas du fruit. Cela ne signifie pas que The Magician’s Nephew est un tract religieux; c’est une aventure amusante et excitante parmi trois mondes et c’est plus humoristique que sérieux.