samedi, novembre 16, 2024

Résumé du muraliste et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Shapiro, BA. Le Muraliste. HarperCollins, 2016.

Sources externes

« Nuit de cristal : 9-10 novembre. » Centre d’éducation sur l’Holocauste et l’humanité, 2009, www.holocaustandhumanity.org/kristallnacht/kristallnacht-november-9-10/.

« Voyage du Saint-Louis. » Musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis, Nd, encyclopedia.ushmm.org/content/en/article/voyage-of-the-st-louis. Source 3 : « Asservissement des Israélites ». The British Library – The British Library, 28 mars 2006, www.bl.uk/learning/cult/inside/goldhaggadahstories/enslave/enslavement.html.

Danielle Abrams est une évaluatrice d’art spécialisée dans l’expressionnisme abstrait. Le roman s’ouvre alors qu’elle découvre trois carrés cachés de toiles peintes cachées derrière l’art qu’elle est chargée d’évaluer. Elle a le sentiment profond que les carrés ont été peints par sa grand-tante Alizée Benoit, une artiste judéo-américaine qui a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale. Le récit alterne entre la perspective d’Alizée à New York en 1939-1940, alors que l’occupation nazie menace la vie de sa famille en France ; et celle de Danielle en 2015-2016 travaillant à la galerie d’art Christie’s, qui vend aux enchères des milliers et des milliers de dollars de chefs-d’œuvre dénichés. De nombreux expressionnistes abstraits américains renommés, tels que Pollock, Rothko et Krasner, ont travaillé pour la Works Progress Administration (WPA) pendant la Grande Dépression et pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que muralistes et artistes commissionnés. Danielle pense qu’Alizée est l’une de ces artistes et devient déterminée à découvrir la vérité derrière la disparition de sa grand-tante. Entremêlée à ce mystère, Danielle cherche le lien entre Alizée et les places alors qu’elle passe au crible le passé.

Alors que les forces nazies d’Hitler déferlent sur la France, les lettres qu’Alizée reçoit de sa famille juive vivant en Europe apportent de mauvaises nouvelles avec une tonalité et une ferveur accrues : son oncle est emprisonné au camp d’internement de Drancy et ne revient jamais, ses cousins, à bord du SS St. Louis sont refoulées du sol américain et son frère disparaît. Déterminée à mettre sa famille en sécurité en Amérique, Alizée se bat pour les droits des immigrés et réfugiés européens. Elle rejoint l’organisation socialiste Americans with No Limits (ANL) et demande à plusieurs reprises au gouvernement une augmentation des visas. Mais Breckenridge Long, le secrétaire d’État adjoint, se dresse sur son chemin ; Long est un bigot et un antisémite, bloquant des milliers de visas et mentant sur le nombre de réfugiés autorisés à entrer dans le pays. Alizée réussit à transmettre une note top secrète prouvant les actions illégales de Long à sa nouvelle amie et amatrice d’art commune Eleanor Roosevelt; cependant, le président des États-Unis choisit de bloquer la note de service, cédant finalement au sentiment anti-immigré dans le contexte de la Dépression. Pendant ce temps, les peintures d’Alizée deviennent de plus en plus politiques, un changement que ses amis artistes n’approuvent pas. La politique, pensent-ils, n’a pas sa place dans l’art.

Déterminée à utiliser son art pour initier le changement, Alizée envisage de remplacer une fresque WPA par une nouvelle murale abstraite axée sur les ravages de la guerre et la crise des réfugiés en Europe. Elle commande l’aide de Lee, Mark, Jack et Bill. Ensemble, ils peignent et collent « Montage », une peinture murale à plusieurs panneaux destinée à dépeindre les thèmes et les émotions associés à la guerre. Face à l’inquiétude croissante pour sa famille en France, rappelant la mort de ses parents dans l’enfance, Alizée présente des problèmes de santé mentale de plus en plus inquiétants, notamment la dépression, la manie, la dépersonnalisation et l’insomnie. En désespoir de cause, Alizée se joint à un complot visant à assassiner Breckinridge Long. Après l’échec de l’intrigue, Alizée, craignant les conséquences de son implication et de ses frasques politiques, découpe la fresque en morceaux. Lors d’un incendie qui dévore son immeuble, Alizée fait une dépression nerveuse et s’engage volontairement au Bloom Sanatorium. Deux jours plus tard, elle sort du sanatorium et s’enfuit en France à la recherche de son frère et de sa famille. Dans un train pour Arles, Alizée est capturée par les nazis et envoyée au camp d’internement de Drancy.

Pendant ce temps, dans le présent, Danielle comble les pièces manquantes du récit d’Alizée. Une conversation avec sa grand-mère révèle qu’Henri avait rencontré Lee Krasner et Jackson Pollock chez eux à Long Island et avait discuté de la disparition d’Alizée; cependant, Danielle ne prend pas cette information au pied de la lettre, car la mémoire de sa grand-mère s’est considérablement détériorée avec l’âge. La grand-mère de Danielle décède et une lettre non envoyée écrite par le grand-père de Danielle Henri à sa sœur perdue Alizée est déterrée. Un autre panneau est découvert parmi les affaires de son grand-père, stimulant la détermination de Danielle à découvrir la vérité. Elle voyage en France, où elle visite le Musée Mémorial de l’Holocauste. Sur le mur des noms, Danielle identifie de nombreux membres de sa famille Benoit qui ont péri à la suite de l’Holocauste, dont la tante, l’oncle et le cousin d’Alizée. Danielle est dévastée par leurs noms gravés dans la pierre; elle redoute son voyage à Drancy le lendemain mais sent qu’elle doit y aller. Danielle retrace les pas d’Alizée jusqu’au camp d’internement de Drancy, devenu musée. C’est là, en déambulant dans les rues, que Danielle tombe par hasard sur une galerie présentant des tableaux d’une ressemblance frappante avec ceux d’Alizée mais peints par Joséphine Villeneuve, femme de boulanger. Danielle apprend du mari de Joséphine, Matthieu, qu’Alizée a survécu à la guerre en se cachant à la vue de tous. Après avoir échappé à Drancy, elle épouse le fils du boulanger déguisé en cousin parisien. La peur de la persécution et la perte de sa famille n’ont jamais quitté Alizée ; elle a gardé son héritage juif et sa véritable identité secrètes, estimant que toute sa famille était morte dans les camps nazis.

De retour de France, Danielle prouve le rôle central de sa tante dans le mouvement expressionniste abstrait. Plusieurs autres panneaux de « Montage » sont rassemblés et assemblés dans une exposition mettant en vedette « Turned » et « Lily Pads », ainsi que la propre interprétation artistique de « Montage » de Danielle. Dans l’exposition, des informations sont fournies sur le contexte social et politique de l’Amérique pour sa participation à la Seconde Guerre mondiale, ainsi que sur les frasques politiques courageuses d’Alizée. Inspirée par l’histoire de sa grand-tante, Danielle revient à sa véritable passion pour la peinture.

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