Résumé du journal de Guantnamo et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Slahi, Mohamedou Ould. Larry Siems, éd. Journal de Guantánamo. Livres de Black Bay, 2015.

Ce mémoire raconte l’histoire de Mohamedou Ould Slahi, un homme mauritanien polyglotte, formé à l’étranger, soupçonné de terrorisme et détenu par le gouvernement américain à Guantanamo Bay, Cuba. Les mémoires, écrits par Slahi, sont édités et formatés par l’éditeur Larry Siems. Slahi maintient son innocence tout au long du texte et remet en question les pratiques du gouvernement américain qui ont conduit à sa détention et le traitement qu’il a reçu pendant sa détention.

Les « Notes » et l’Introduction de Siems fournissent un cadre pour aborder le mémoire lui-même. Siems détaille comment le manuscrit original de Slahi a finalement atteint la publication, qui a été écrit par Slahi alors qu’il était encore détenu à Guantanamo. Le texte a été détenu pendant des années par le gouvernement américain, avant d’être censuré et communiqué aux avocats de Slahi. Dans ces sections, Siems décrit également son propre processus éditorial, fournit un contexte historique général sur Guantanamo et la guerre américaine contre le terrorisme, et relate les faits spécifiques du cas de Slahi. Cela fournit un cadre utile pour aborder le mémoire lui-même.

Les mémoires s’ouvrent sur la restitution, ou le transport international secret, de Slahi de la Jordanie à l’Afghanistan, et de l’Afghanistan à Guantanamo. Slahi décrit le chaos et la confusion de ces transports. Il décrit les mauvaises conditions et les mauvais traitements à la base aérienne de Bagram en Afghanistan. Il a coopéré avec les interrogateurs dans ces endroits pendant un certain temps, mais est devenu frustré par leur refus de donner une raison à sa détention.

Après le chapitre initial, le mémoire remonte dans le temps. Slahi raconte sa décision de quitter le Canada afin d’échapper à la surveillance du gouvernement canadien, où il avait été soupçonné lorsqu’un membre de sa mosquée avait été impliqué dans le complot du millénaire. En route vers la Mauritanie, Slahi a été détenu au Sénégal avant d’être remis aux services de renseignement mauritaniens. Une fois en Mauritanie, Slahi a été détenu plusieurs fois en Mauritanie et a été interrogé par des responsables américains et mauritaniens.

Finalement, les autorités mauritaniennes ont envoyé Slahi dans une prison en Jordanie, où il a été détenu pendant huit mois. Il a été longuement interrogé en Jordanie sur son implication avec al-Qaïda en Afghanistan à l’époque communiste, sa vie en Allemagne et ses activités au Canada. La Jordanie avait une réputation de détention illégale et d’abus de prisonniers, mais Slahi a maintenu son innocence et n’a pas subi de torture. Tout au long, Slahi offre son opinion sur la politique en jeu dans ses multiples interprétations : Il blâme le pouvoir du gouvernement américain et la faiblesse relative de la Mauritanie pour son exposition à la détention extrajudiciaire.

Les mémoires sautent dans le temps et un nouveau chapitre s’ouvre avec un interrogatoire à Guantanamo. À ce stade, Slahi avait été détenu sans interruption pendant près de deux ans. Slahi a appris que le gouvernement américain pensait qu’il était un recruteur d’Al-Qaïda et qu’il avait peut-être joué un rôle dans la préparation du 11 septembre. Slahi décrit longuement les interrogatoires et relate de multiples exemples de torture, de coercition physique et de violence mentale au GTMO. Tout au long, Slahi a maintenu son innocence, jusqu’à ce qu’il soit transféré dans une partie encore plus isolée de Guantanamo, Camp Echo. Là, Slahi ne pouvait plus supporter le traitement qu’il recevait et a avoué son implication dans toutes sortes de crimes et son implication terroriste. Après sa confession, son traitement s’est progressivement amélioré.

Slahi conclut ses mémoires par un appel à l’action pour le lecteur américain. D’abord, il demande une mobilisation américaine concernant spécifiquement Guantanamo. Deuxièmement, il demande au lecteur d’évaluer de manière critique les normes auxquelles il tient son gouvernement et la volonté que nous avons de sauter aux conclusions sur ce qui n’est pas familier.



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