mardi, novembre 19, 2024

Résumé du crime de Han et description du guide d’étude

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L’histoire de Shiga Naoya « Han’s Crime » est apparue pour la première fois en 1913 dans Shirakaba (Bouleau blanc), un magazine littéraire fondé par Shiga et un groupe d’étudiants universitaires fortunés. « Han’s Crime » a été bien accueilli lors de sa première publication; plusieurs critiques l’ont considérée comme une nouvelle presque parfaite, affirmant qu’elle illustrait le style clairsemé et psychologiquement approfondi de Shiga. Racontée presque entièrement à travers le dialogue, l’histoire tente de découvrir la vérité derrière la mort violente de la femme de Han, une jeune artiste de cirque. Il semble clair que Han a tué sa femme au milieu d’un acte de lancer de couteau; lui et ses collègues sont convoqués devant le juge pour témoigner. Le devoir du juge est de déterminer si le crime de Han était prémédité (meurtre) ou accidentel (homicide involontaire). Au fur et à mesure que l’histoire progresse, cependant, ce qui semble clair au début devient plus difficile à cerner. Dans ses aveux, Han révèle qu’il ne sait pas lui-même s’il a commis un meurtre ou s’il a simplement été impliqué dans un tragique accident. Si Han ne connaît pas ses propres motivations, suggère-t-il, elles doivent rester inconnues de ceux qui voudraient le juger. Après avoir écouté le témoignage de Han, le juge rend son verdict, déclarant Han « innocent ».

Essentiellement connu comme auteur de nouvelles, Shiga occupe une place centrale dans l’histoire littéraire japonaise moderne, même s’il n’a pas publié beaucoup d’ouvrages. De son vivant, les critiques sont allés jusqu’à le qualifier de « dieu de la littérature ». Un contemporain a même affirmé que Shiga était le seul écrivain vivant dont les œuvres avaient une qualité classique qui révélait quelque chose de nouveau à chaque lecture. Shiga et son compagnon Shirakaba auteurs ont développé une forme de littérature appelée shishosetsu, ou « I-Novel », qui ressemble un peu à la littérature confessionnelle occidentale, mais qui cherche aussi, selon Edward Fowler, « à transcrire le monde » tel que l’a vécu l’auteur et « à s’autoriser un soi… dans une société qui ne veut pas reconnaître l’individu comme une unité sociale viable. Les critiques notent « Han’s Crime » en particulier pour son acuité psychologique et son honnêteté intellectuelle.

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