Résumé du citoyen de deuxième classe et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Emecheta, Buchi. Citoyen de seconde classe. New York : George Braziller Inc., 1975.

Le roman s’ouvre à Lagos, au Nigeria, dans les années 1950. Adah Ofili a huit ans et elle veut faire des études, mais la plupart des familles n’envoient que leurs fils à l’école. Elle est tellement déterminée qu’elle se faufile un jour à l’école, ce qui cause des ennuis à sa mère avec la police. En conséquence, elle est cannée par son père, mais ses parents lui permettent de continuer à aller à l’école. Pendant ce temps, un avocat revient à Lagos après avoir étudié au Royaume-Uni (UK). Il est accueilli en héros et Adah décide qu’elle aimerait aussi aller au Royaume-Uni un jour.

Peu de temps après, le père d’Adah décède. Elle est envoyée vivre avec son oncle et ses cousins, et ils la traitent comme une servante. Elle continue d’aller à l’école, mais à l’âge de 11 ans, sa famille divertit des maris potentiels pour elle. Elle vole de l’argent à son cousin pour payer les frais d’examen d’entrée au lycée, et bien qu’elle soit à nouveau cannée pour sa désobéissance, elle réussit l’examen et gagne une bourse pour y assister. Pendant tout ce temps, Adah reste concentrée sur son rêve d’aller un jour au Royaume-Uni et d’avoir une vie réussie et axée sur sa carrière. Après le lycée, Adah doit se marier simplement pour avoir un endroit où vivre. Elle choisit un homme du nom de Francis Obi qui étudie pour devenir comptable. Elle emménage avec sa belle-famille et obtient un emploi à la bibliothèque du consulat américain. Francis est mal à l’aise à l’idée que sa femme gagne plus d’argent que lui, mais son père souligne qu’elle les soutient et qu’il devrait s’en réjouir. Peu de temps après avoir donné naissance à leur premier enfant, une fille nommée Titi, Adah raconte à Francis son rêve d’aller au Royaume-Uni et il accepte de l’accompagner. Cependant, le père de Francis n’approuve pas car Adah est une femme et pense que seul Francis devrait y aller. Francis part, et peu de temps après avoir donné naissance à son deuxième enfant, un garçon nommé Vicky, Adah convainc sa belle-famille de lui permettre de le suivre.

Quand Adah arrive au Royaume-Uni, elle est choquée par les mauvaises conditions du quartier et de la maison que Francis a choisie pour eux. Elle est également dérangée par les autres résidents de la maison, car ils sont tous de l’ethnie Yoruba, alors qu’elle et Francis sont Ibo (Igbo). Francis lui dit qu’ils ne peuvent pas espérer de meilleures conditions car ils sont noirs et donc des citoyens de « seconde classe » (39). Adah trouve un emploi dans une bibliothèque de North Finchley et se retrouve bientôt à nouveau enceinte. Elle laisse ses enfants avec une baby-sitter nommée Trudy pendant qu’elle travaille, car Francis prétend qu’il doit étudier pour ses examens de comptabilité pendant la journée. Il refuse également de trouver un emploi. Un jour, Adah se rend chez Trudy pendant la journée où elle n’est pas attendue et la trouve en train de divertir un invité masculin pendant que Titi et Vicky jouent dehors dans les poubelles sans surveillance. Adah est furieuse mais elle n’a nulle part où laisser les enfants. Peu de temps après, Vicky attrape une méningite et meurt presque. Adah confronte Trudy et lui lance un aspirateur. Les enfants sont inscrits dans une crèche.

Adah et Francis sont expulsés de leur appartement parce que la propriétaire et les autres locataires ne les aiment pas. Il est difficile de trouver une nouvelle maison car de nombreuses publicités comportent la mise en garde « Désolé, pas de couleur » (70). Adah trouve une annonce qui ne le dit pas et elle déguise son accent au téléphone lorsqu’elle parle à la propriétaire. Cependant, dès qu’elle et Francis arrivent pour voir l’appartement et que la propriétaire voit qu’ils sont noirs, elle les renvoie. Ils trouvent finalement un endroit où vivre dans la maison d’un autre immigrant nigérian appelé M. Noble.

Peu de temps après, Adah se sent mal. Le bébé donne beaucoup de coups de pied mais elle ne doit pas accoucher avant des semaines. Elle essaie d’aller travailler mais il y a une grève des chemins de fer alors elle rentre chez elle. Francis lui donne une conférence sur la paresse et Adah va chez le médecin, qui lui dit qu’elle est en travail. Elle saigne et est donc envoyée à l’hôpital pour une césarienne. Le bébé est un garçon. Lorsqu’elle se réveille après l’opération, elle se trouve à la maternité avec d’autres femmes qui viennent d’accoucher. Elle est jalouse de leurs jolies chemises de nuit et de leurs maris qui leur prodiguent attentions et cadeaux. Francis visite rarement, et quand il le fait, il est maussade. Adah pense que les autres femmes la jugent à cause de sa race.

Quand Adah quitte l’hôpital, elle se rend dans une clinique de planification familiale pour essayer d’obtenir un contraceptif. Elle a besoin de la signature de Francis, alors elle la falsifie. Francis le découvre et la bat sans pitié. Peu de temps après, Adah découvre qu’elle est de nouveau enceinte. Elle dit à Francis qu’elle ne le soutiendra plus financièrement et qu’il doit trouver un emploi. Lorsqu’elle accouche de son quatrième enfant, une fille, Adah décide d’écrire un livre pendant son congé de maternité.

Adah montre le livre à ses amis à la bibliothèque et ils sont très favorables et lui recommandent de l’envoyer aux éditeurs. François est moins impressionné et brûle son manuscrit. Il a échoué à plusieurs reprises à ses examens de comptabilité et il ne veut pas avoir une femme plus accomplie que lui. Ils se disputent à nouveau et Adah emmène les enfants et emménage dans son propre appartement. Francis la retrouve là et la bat à nouveau. Par la suite, Adah se rend au tribunal pour tenter d’obtenir une ordonnance de protection. Francis ment et affirme que ses blessures sont toutes le résultat de chutes, mais le tribunal lui ordonne de payer une pension alimentaire. En sortant du tribunal, Adah rencontre un vieil ami du Nigeria. Il paie son trajet en taxi jusqu’à chez elle.



Source link -2