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Dans son troisième recueil de poésie, Jelly Roll : un blues (2003), Kevin Young présente au lecteur des vers s’inspirant d’abord et avant tout du genre musical du titre mais aussi d’une grande variété d’autres genres historiques. Les titres des poèmes eux-mêmes sont la première indication de ses inspirations : ??Rhythm & Blues,?? ?? Early Blues, ?? ??Bleu,??? et ??Late Blues?? affirmer le fondement de la collection ; ??Dixieland,?? ??Rag-time,?? et ??Boogie-Woogie?? indiquent que Young va plus loin tout en restant ancré dans la tradition du blues ; et ??Etude?? (une composition à la fois technique et artistique), ??Cantate?? (une composition employant des voix sous diverses formes), et ??Rhapsody?? (une composition improvisée irrégulière) offrent la preuve de la compréhension généralisée de l’auteur de l’essence de la musique. En effet, la quasi-totalité des plus d’une centaine de poèmes du recueil résonnent de musicalité, avec quinze titres dont le mot chanson. L’épigraphe d’ouverture de l’œuvre se compose de quatorze lignes de paroles écrites par le guitariste de blues Robert Johnson.
?? Chorale ?? s’intègre parfaitement dans ce cadre musical. Selon Dictionnaire collégial Merriam-Webster, une choral est ??un hymne ou un psaume chanté sur une mélodie traditionnelle ou composée à l’église.?? En apparaissant directement après les longues ruminations de ??Sleepwalking Psalms?? et quelques poèmes avant ??Jubilé????où le mot jubilé a des connotations religieuses à la fois au sein de l’Église catholique romaine et parmi les Afro-Américains, quelle que soit la dénomination ???? Chorale ?? peut être considérée comme fournissant quelque chose d’un noyau de spiritualité au sein de la collection dans son ensemble.
En dehors du contexte littéral de son titre, ?? Chorale ?? peut être lu comme une lamentation d’incertitude. Le narrateur semble s’interroger sur ce que le monde lui a donné jusqu’à présent et sur ce qu’il peut raisonnablement en attendre à l’avenir. Le lecteur, à son tour, s’interroge avec lui. Le poème est bref ; il se compose de huit distiques, ou strophes à deux vers, et d’un vers de clôture solitaire. En tout, le poète n’utilise que soixante-quatre mots pour communiquer l’essence de sa pensée, de sorte que le lecteur doit aborder le poème avec la plus grande attention pour tenter de saisir cette essence.
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