samedi, novembre 16, 2024

Résumé du château intérieur et description du guide d’étude

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Le château intérieur de Sainte Thérèse d’Avila a été écrit en obéissance à une mission qui lui avait été confiée par les chefs spirituels de son ordre monastique, et a été achevé en 1577. Ce devait être un ouvrage sur le thème de la prière, et tout au long du livre, Teresa raconte à quel point elle est intimidée d’écrire sur un sujet aussi vaste. Elle a cependant une vision de la façon dont une telle chose pourrait être expliquée, et utilise ainsi l’analogie d’un château pour décrire les profondeurs de l’intimité avec Dieu que l’esprit humain traverse au cours d’une vie consacrée à la prière et à la contemplation. Il y a sept niveaux, appelés habitations, chacun plus proche du cœur de Dieu et plus éloigné de l’attachement aux choses de ce monde, chacun impliquant à la fois la bénédiction et la lutte.

La première demeure est celle dans laquelle l’individu reconnaît d’abord qu’il y a un château à explorer et entre par ses portes en commençant la prière et l’examen de soi. Elle décrit la valeur d’aller au-delà des prières écrites par cœur et prescrites par d’autres personnes et d’entamer une conversation révélatrice de l’âme avec son Créateur. Elle raconte aussi combien les tentations du monde, décrites comme des serpents et des reptiles, peuvent encore facilement distraire une âme dans ce lieu très extérieur. Elle souligne, cependant, à quel point il est important que l’âme se souvienne de la valeur de pénétrer dans le reste du château, et encourage ainsi la persévérance à travers cette exploration criblée de tentations.

La seconde demeure diffère de la première en ce que, tandis que l’âme est en observation sourde et muette dans la première demeure, dans la seconde elle (comme elle se réfère à toutes les âmes, puisqu’elle s’adresse à ses sœurs au couvent) est capable de reconnaître la voix d’appel de Dieu. Ce n’est un appel audible que bien plus tard, mais il vient à travers des mots prononcés par des enseignants, des amis ou qui viennent en étude. Parallèlement à l’aiguisage de l’intellect qui accompagne cette compréhension accrue, viennent cependant des attaques vicieuses de l’ennemi des âmes pour tenter de tromper et de ramener dans le monde une âme qui commence à trouver la sagesse au-delà d’elle. Elle considère l’abandon à la volonté et à l’appel de Dieu comme la seule défense contre ces attaques.

La troisième demeure est celle dans laquelle l’âme doit aller au-delà de l’écoute et de la compréhension pour faire, amener la volonté à se soumettre aux choses qu’elle a vues la conduira à la ressemblance de son Dieu. Elle souligne également l’importance de l’humilité, car la nature humaine est beaucoup plus susceptible de travailler pour la reconnaissance que par pur amour désintéressé et par désir de servir Dieu. C’est à ce moment que l’âme doit lutter contre ce qu’elle ressent et ce qu’elle veut et se former en tant que servante fidèle prête à servir sans se faire remarquer. Se souvenir que chaque progrès et raffinement qui se produit dans son âme est l’œuvre de Dieu et non de l’individu est une autre leçon majeure à apprendre dans cette demeure.

La quatrième demeure est celle où l’âme commence à expérimenter le surnaturel. Se rapprochant de plus en plus de la demeure du Roi, elle dit qu’il y a de plus en plus de belles choses à voir et à comprendre, parmi lesquelles ce que Thérèse appelle « les consolations dans la prière ». Ce sont des cadeaux de joie donnés par Dieu qui n’ont aucun rapport avec les choses de ce monde, et ils servent à développer la capacité de joie du cœur, ce qui en fait un cadeau incroyablement précieux. C’est aussi la demeure dans laquelle Thérèse place la « Prière de Silence », lorsque l’âme s’assied sans parler en présence de Dieu et écoute qu’Il parle, et la « Prière du Souvenir » lorsque l’âme se souvient et reconstruit le lieu où il peut aller prier et reprendre le contrôle des sens.

La cinquième demeure est l’endroit où l’âme expérimente la « Prière d’Union », un état dans lequel l’âme est complètement retirée des sens et est en union éloignée avec le Créateur. Dans cette communion, les esprits et les tentations du mal n’ont aucune capacité de distraire ou de nuire à l’âme. L’âme apprend à reconnaître la vérité et la bonté lorsqu’elle les rencontre, et l’appétit est affiné pour aspirer exclusivement à ces choses. Elle décrit ce processus comme remplaçant « la fausse intelligence par la vraie sagesse ». Ici, elle introduit également l’analogie du ver à soie qu’elle porte jusqu’à la fin du livre et dit qu’à ce stade, le ver à soie construit la maison dans laquelle il mourra, c’est-à-dire le Christ, le personnage auquel elle se donnera jusqu’à devenir comme.

La sixième demeure est celle où l’âme commence vraiment à souffrir du désir d’être avec son Créateur et de laisser derrière elle le monde et sa triste inconsidération envers son Dieu. Elle est blessée chaque fois qu’elle voit des gens qui ne sont pas en communion avec lui et souffre d’être absorbée dans le culte tout le temps. Elle reconnaît aussi de plus en plus à quel point elle est imparfaitement capable de Le servir, et cela la blesse aussi profondément. Thérèse exhorte le praticien qui vit cet état à s’efforcer encore de servir et d’améliorer l’ensemble de sa vie afin de traverser cette dernière épreuve améliorée par lui.

La dernière demeure est celle dans laquelle l’âme souhaite enfin la vie infinie afin de pouvoir servir son Dieu pour toujours. Souffrir sur terre est finalement un plaisir, et est reconnu comme insignifiant comparé à la souffrance que le Christ a faite en abandonnant sa royauté pour vivre pauvre et mourir pour ses bien-aimés. Elle est tellement absorbée par la beauté de Dieu qu’elle cherche avec impatience des façons de le servir, des travaux qu’elle peut faire et des façons secrètes de l’aimer par ses actions. Le papillon est mort de bonheur et a trouvé son repos en présence de son Roi.

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