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Le grand Kublai Khan est assis dans son jardin, sentant la fin de son empire. Il envoie chercher des nouvelles de ses possessions lointaines et est répondu par Marco Polo. Alors que Polo tisse récit après récit des villes qu’il a visitées au nom de Khan, il est impossible de dire si les villes existent réellement ou si elles ont été créées à partir de l’imagination de Polo. Polo parle de villes commerçantes, de villes cachées, de villes et de morts, de villes et du ciel. À la fin, il devient clair que chacun des endroits merveilleux est la même ville. Même si Invisible Cities est un court roman, il fournit des volumes d’informations qui resteront avec le lecteur pendant des années après qu’il l’aura rangé.
Khan ne croit pas nécessairement ce que Polo lui dit des villes lointaines. Il est cependant fasciné par les histoires. Les conversations entre Polo et Khan fournissent un cadre aux différentes histoires que raconte Polo. Les histoires sont essentiellement des rapports sur les villes de l’empire. La différence est qu’il ne s’agit pas de rapports standard. Polo tisse de la poésie dans sa prose et propose un regard différent sur les villes. Il donne vie aux villes et les décrit littéralement comme des êtres. Il parlera souvent d’une ville comme s’il s’agissait d’une femme.
Le lecteur voit qu’il y a entente entre les deux hommes, même lorsqu’ils ne parlent pas la même langue. Ils peuvent s’asseoir ensemble en silence et imaginer ce que l’autre dira en réponse à une question. Khan craint que son empire ne s’effondre ou qu’il soit si vaste qu’il s’effondre sous son propre poids. Polo essaie d’amener Khan à voir l’empire dans son ensemble en décrivant certains petits aspects. Polo a tendance à tisser ses histoires autour des humeurs de l’empereur. Si l’empereur est en colère, Polo essaie de l’apaiser. Si l’empereur est de bonne humeur, Polo l’avertit d’être trop confiant.
Polo sélectionne les caractéristiques dominantes de chaque ville, qu’il s’agisse de son architecture, de ses habitants ou de son emplacement, puis raconte son histoire en mettant l’accent sur cette caractéristique. Le langage utilisé par Polo est évocateur, poétique et existentiel. Ses descriptions et conversations avec Khan deviennent de plus en plus surréalistes au fur et à mesure que ses histoires avancent. Le lecteur voit que Polo superpose ses descriptions les unes sur les autres. Il construit vers quelque chose. Le lecteur n’apprend jamais vraiment le but des histoires. Il ou elle est tout simplement trop fasciné par la beauté du langage et la nature surréaliste des descriptions.
En tout, Polo décrit 55 villes différentes. Chaque ville est unique tout en étant très similaire aux autres. Polo imprègne chaque ville de ses propres perceptions et demande à l’empereur de faire de même. Il dit que puisqu’ils sont assis dans le jardin en profitant d’une bonne brise, l’empereur comprendra une description d’une ville dans laquelle il s’est assis dehors et a profité d’une belle brise. Il essaie de les placer tous les deux dans un temps et un lieu précis. De cette façon, il peut donner vie à la ville pour l’empereur, même si la ville n’existe pas.
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