« Les seize plaisirs » de Robert Hellenga est un roman rempli d’art, d’intrigue et de découverte de soi. Margot Harrington, 29 ans, décide de s’envoler de Chicago, où elle vit, vers l’Italie. Elle prévoit d’aider à réparer de vieux livres qui ont été endommagés lors de l’inondation du fleuve Arno. En Italie, Margot apprend la religion, l’amour, accepte la mort de sa mère et apprend la vie au couvent.
Margot a passé du temps en Italie avec sa mère quand Margot était plus jeune. Ce fut une période très heureuse de sa vie où son avenir semblait doré. La vie a pris une tournure difficile et la mère de Rita est décédée. Maintenant, Margot est de retour en Italie entourée de souvenirs.
Elle travaille avec des gens de Harvard, une école qu’elle a presque fréquentée elle-même. Elle est traductrice et elle se met au travail en partageant ses connaissances en restauration de livres avec les étudiants. Margot rencontre un restaurateur de tableaux qui s’intéresse beaucoup à sa vie. Grâce à ses relations, elle trouve un endroit pour rester à long terme, un couvent.
Margot a un don pour la restauration de livres. Elle travaille au couvent, essayant de réparer les livres endommagés par les inondations dans la bibliothèque du couvent. C’est étrange pour elle puisqu’elle n’est pas religieuse et annonce publiquement le fait. Pendant qu’elle est au couvent, elle développe des relations étroites avec les religieuses et en vient à les respecter et à les admirer grandement. Alors que Margot travaille à la bibliothèque, ils trouvent un livre rare, que l’abbesse lui montre. C’est un livre pornographique d’un artiste célèbre et c’est le seul exemplaire qui reste depuis que le livre a été interdit. L’abbesse demande à Margot de prendre le livre pour en déterminer la valeur.
Voyant cela comme l’aventure de sa vie, Margot restaure avec amour le livre tout en le gardant hors des mains de l’évêque cupide. Il a entendu parler du livre et elle le déjoue en lui donnant une copie d’un autre vieux livre pendant qu’elle restaure l’Aretino. Ce faisant, elle grandit en tant que personne et apprend l’amour.
La vie redevient belle pour Margot après de nombreuses années de noirceur. Elle est alors trahie. Cette fois, elle trouve en elle la volonté de continuer sa vie. Elle s’en tient à son objectif initial de vendre le livre rare aux enchères et d’utiliser l’argent pour aider les religieuses du couvent. Cela demande beaucoup de planification et de stratégie puisqu’elle doit prouver que le livre vient de l’extérieur du pays. Elle doit aussi organiser les finances pour que l’évêque ne s’empare jamais du don.
Margot trouve un moyen d’accomplir tout cela. Ce faisant et au cours de ses déplacements, elle parvient à accepter la mort de sa mère. Elle apprend également à apprécier sa famille et sa maison à un tout autre niveau.