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Socrate apparaît dans Ion, Meno, Symposium, La République, L’Apologie, Criton, Phae
Socrate est le personnage principal de tous les dialogues inclus dans cette collection. C’est avant tout un philosophe et il semble ne s’intéresser à aucune autre activité. Dans plusieurs des dialogues, il indique qu’il a très peu de possessions matérielles à cause de sa profession (il le dit, par exemple, dans « L’Apologie » et c’est sous-entendu dans « Phédon »). Son dévouement à la philosophie lui a également causé pas mal d’ennuis, car il indique dans « The Apology » qu’il aurait été exécuté par un groupe de tyrans pour ne pas avoir obéi à leurs ordres.
Son dévouement à la philosophie est aussi la raison de son éventuelle exécution. Il est accusé de corrompre la jeunesse et de renier les dieux athéniens ; les deux accusations sont directement liées à cette vie de philosophe. Comme de nombreux dialogues l’indiquent, un groupe de jeunes hommes s’est rassemblé autour de Socrate dans l’espoir d’apprendre sa sagesse et sa méthode philosophique. Comme le suggère Socrate à la fin de « L’Apologie », ses partisans, après sa mort, continueront à causer les mêmes « ennuis » que lui. Il n’est pas improbable de penser qu’ils le font déjà et que c’est précisément ce à quoi se réfèrent ses accusateurs en l’accusant de corrompre la jeunesse. Socrate a également des croyances religieuses peu orthodoxes, ce qui est vraisemblablement la substance de la deuxième accusation. Dans « La République », par exemple, il rejette explicitement de nombreux mythes traditionnels sur les dieux et les bannit même de la société hypothétique qu’ils construisent.
Socrate attribue aux dieux son dévouement inébranlable à la philosophie. Dans « The Apology », il prétend qu’un de ses amis a demandé à l’oracle de Delphes si un homme était plus sage que Socrate et l’oracle a répondu qu’il n’y en avait pas. Socrate, perplexe car il croyait ne rien savoir, rechercha tous les hommes réputés sages et, un par un, découvrit que leur sagesse n’était qu’une apparence. Socrate comprit alors que la sagesse à laquelle l’oracle se référait était son aveu qu’il ne savait rien, ce qui le mettait en position d’avantage sur ceux qui prétendaient en savoir beaucoup mais ne savaient en réalité rien. Socrate réinterprète alors le message comme une mission d’examiner et de juger si quelqu’un sur terre a vraiment de la sagesse. Dans plusieurs autres endroits, Socrate fait référence à une relation spéciale avec le divin, comme en témoignent le rêve prophétique de « Crito » et les avertissements et ordres qu’il prétend recevoir des dieux dans « Phaedo ».
Dans quelle mesure les dialogues de Socrate de Platon sont historiques n’est pas clair. Dans de nombreux dialogues, son rôle est plus ou moins simplement de questionner et de répondre et dans de tels cas, il n’est pas déraisonnable de penser qu’il est utilisé comme un personnage et qu’il n’est pas nécessairement censé avoir réellement dit et fait les choses contenues dans les dialogues. Cependant, dans « Crito », « Phaedo » et « The Apology », Platon représente clairement Socrate à un moment précis de sa vie et, que Platon embellisse ou déforme la vérité ou non, la représentation est certainement censée être celle de Socrate. ‘ la vraie vie.
Céphale apparaît dans La République
Céphale est un vieil homme riche chez qui se déroule « La République ». Lui et Socrate s’engagent brièvement sur les avantages et les difficultés de la vieillesse, et Céphale suggère, pour le plus grand plaisir de Socrate, que la vieillesse est une bénédiction, car elle libère un homme des passions incontrôlables de sa jeunesse. Après cette discussion, cependant, Céphale quitte la pièce et ne revient pas.
Polémarque apparaît dans La République
Polémarque est le père de Céphale et un membre du public de « La République ». Après que Céphale et Socrate aient brièvement parlé, Polémarque suggère que la justice fait du bien à son ami et du mal à son ennemi, une définition que Socrate déchire rapidement. La passivité de Polémarque dans l’argument est la raison de l’entrée en force de Thrasymaque dans la conversation.
Thrasymaque apparaît dans La République
Thrasymaque est membre de la discussion chez Céphale dans « La République » et semble particulièrement opposé à Socrate et à sa méthode philosophique, comme en témoignent son attitude grossière et les diverses insultes qu’il lance. Thrasymaque, tout en débattant avec Socrate, demande un paiement avant de faire ses arguments (qu’il ne reçoit jamais) et c’est peut-être pour l’identifier avec un groupe méprisé de philosophes nommés les Sophistes, que Socrate condamne plus tard dans le même dialogue ainsi que dans le » Moi non. »
Thrasymaque entre dans la conversation avec une objection contre la discussion de Socrate sur la justice dans le premier chapitre de « La République ». Socrate a soutenu que la justice vaut mieux que l’injustice, et Thrasymaque intervient en affirmant que la justice est simplement un outil que les forts (c’est-à-dire les législateurs) utilisent pour exploiter les faibles (les citoyens). Il va plus loin et prétend que les injustes vivent mieux parce qu’ils peuvent exploiter les justes, qui sont trop simples d’esprit pour riposter. Thrasymaque peut alors être considéré comme représentant une sorte de vision de la justice « la force est le droit », que Socrate dissèque et finalement réfute. Thrasymaque semble rester pour le reste du dialogue, mais reste, pour la plupart, silencieux.
Adimante et Glaucon apparaissent dans La République
Adimante et Glaucon sont deux frères qui sont les principaux interlocuteurs de Socrate pendant « La République ». Alors qu’une grande partie de leur présence dans le dialogue consiste à être des « oui-oui » pour Socrate, ils soulèvent, à divers moments, des objections aux points que Socrate a soulevés. Plus particulièrement, le couple soulève ce que Socrate considère comme deux objections très sérieuses à sa théorie de la justice au début du Livre II.
Meno apparaît dans Meno
Meno est un philosophe professionnel qui est l’adversaire philosophique de Socrate dans le dialogue qui porte son nom. Meno est pris pour représenter la position de Gorgias, un sophiste. Meno tente de définir la vertu en énumérant diverses vertus pour les personnes dans divers états de vie, mais Socrate trouve cela insuffisant et procède à emmener Meno dans une enquête sur ce qu’est la vertu elle-même.
Agathon apparaît dans Symposium
Agathon est l’hôte du dîner qui sert de cadre au « Symposium ». Il reproche aux autres orateurs de ne pas louer le dieu de l’amour, mais simplement les bienfaits de l’amour. Agathon semble être attiré par Socrate.
Phèdre apparaît dans Symposium
Phèdre est le premier orateur du « Symposium » et c’est évidemment grâce à lui qu’Agathon choisit l’amour comme sujet de discussion. Phèdre loue l’amour comme l’un des dieux les plus anciens et affirme que l’amour est une force puissante pour donner du courage à un homme, qui ne voudrait pas que sa bien-aimée pense qu’il est un lâche.
Pausanias apparaît dans Symposium
Pausanias est un juriste qui prend la parole après Phèdre dans le « Symposium ». Pausanias reproche au discours de Phèdre de ne pas distinguer les deux types d’amour. Le premier et le type inférieur est cet amour qui est également pour une femme ou pour un homme. Le deuxième type, le meilleur, est cet amour partagé entre un homme plus âgé et un garçon plus jeune mais pubère. Ces relations, affirme-t-il, sont bénéfiques pour les deux et aident à construire la vertu. Conformément à sa profession, Pausanias fournit une analyse assez détaillée du statut juridique de ces relations à Athènes.
Eryximaque apparaît dans Symposium
Eryximaque est un médecin présent dans « Le Symposium » qui traite du sujet de l’amour en faisant une analogie avec son propre métier. Le corps, prétend-il, a en lui deux amours, l’amour de la santé et l’amour de la maladie. Le rôle du médecin est d’encourager le premier et de décourager le second et d’amener ainsi la santé. Ce schéma général s’étend également à d’autres arts, où il existe une dualité entre un bon et un mauvais amour.
Aristophane apparaît dans Symposium
Aristophane est un dramaturge présent au dîner d’Agathon au « Symposium » et, quand c’est à son tour de prononcer un discours, crée ce qu’il reconnaît lui-même être un mythe ridicule sur l’origine de l’amour. Selon ce mythe, les humains étaient à l’origine des sphères qui roulaient autour de la terre mais qui se sont divisées en deux lorsqu’elles ont provoqué la colère des dieux. L’amour est l’impulsion qui cherche sa moitié manquante.
Alcibiade apparaît dans Symposium
Alcibiade arrive en retard et ivre au « Symposium » et a très peu à dire sur le thème de l’amour en général. Cependant, il a beaucoup à dire à la louange de Socrate et a manifestement un intérêt romantique pour lui qui, à sa frustration, n’est pas retourné.
Meletus apparaît dans The Apology
Meletus est le principal accusateur de Socrate dans « The Apology » et reproche à Socrate d’avoir corrompu la jeunesse et nié l’existence de tout dieu. Il est la seule autre personne à parler dans le dialogue, lorsque Socrate l’interroge directement lors de sa défense.
Ionapparaît dans Ion
Ion est un récitant célèbre et capable du poète grec Homère que Socrate rencontre après avoir remporté un concours de récital. Socrate lui fait valoir que la récitation de la poésie n’est pas un art, mais un don des dieux.
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