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« Boys and Girls » a été publié pour la première fois en 1968 dans Le Montréalais, avant qu’il ne soit rassemblé avec quatorze autres histoires et publié dans la première édition d’histoires courtes d’Alice Munro, La danse des ombres heureuses (1968). L’histoire, narrée par une jeune fille, détaille le moment de sa vie où elle quitte l’enfance et ses libertés et réalise qu’être une « fille » c’est être, finalement, une femme. L’enfant commence à comprendre que le fait d’être socialement typé entraîne une foule d’implications sérieuses. Ainsi, devenir une « fille » sur le chemin de la féminité est une période semée d’embûches pour la jeune protagoniste car elle sent que les femmes sont considérées comme les inférieures sociales des hommes. Au départ, elle essaie d’empêcher que cela se produise en résistant aux tentatives de ses parents et grands-parents de la former aux goûts, aux habitudes, au comportement et au travail des femmes. Cette résistance s’avère cependant inutile. La fille termine l’histoire clairement positionnée socialement en tant que fille, ce qu’elle appréhende avec une certaine appréhension. L’histoire est donc une sorte de parabole féministe, où une fille se bat contre un avenir qui l’empêchera de faire, socialement, tout ce qui lui plaira. Bien que la plupart des travaux de Munro n’aient pas un intérêt féministe aussi clair et convaincant, cette histoire témoigne avec éloquence de la façon dont les femmes ont travaillé au cours de ce siècle pour changer considérablement leur position sociale.
L’écriture de fiction de Munro témoigne de changements subtils mais définitifs tout au long de sa carrière, et l’un des plaisirs de lire sa fiction est de remarquer ces développements. Néanmoins, « Garçons et filles » est également représentatif de l’œuvre de Munro dans son ensemble, car les stratégies formelles de l’histoire peuvent être liées aux tendances générales de son écriture. Par exemple, Munro est connue pour son utilisation de l’ironie, et cette histoire contient de nombreuses fioritures ironiques. Alors que la protagoniste de la fille est préparée pour freiner son comportement sauvage et faire attention à sa manière de s’habiller et à son apparence en général, Munro étoffe somptueusement l’apparence de la mère, dont les travaux ménagers intensifs l’obligent à ignorer complètement de telles choses. . Ainsi, comme la jeune fille est entraînée à être vaniteuse, une femme adulte est présentée dont le mode de vie exclut en fait une telle vanité. La mère de la fillette attache ses cheveux et les enveloppe dans un foulard, et privilégie les vêtements simples qui correspondent à ses habitudes de travail.
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