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Henrik Ibsen Des fantômes surprend le public moderne avec certaines des questions dont il traite, notamment les enfants hors mariage, les maladies vénériennes, l’inceste, l’infidélité et l’euthanasie. C’est l’histoire d’une femme, Mme Alving, qui prépare l’ouverture d’un orphelinat à la mémoire de son mari, le capitaine Alving, à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort. Le capitaine était un homme important et respecté dans sa communauté, et Mme Alving prévoit de lui élever ce grand mémorial afin qu’elle n’ait plus jamais à parler de lui. Elle veut éviter la terrible vérité : qu’il était un coureur de jupons tricheur et immoral dont la réputation publique était une imposture. Leur fils Oswald est rentré de Paris avec la nouvelle qu’il est en train de mourir de la syphilis, qu’il a contractée dans l’utérus, et qu’il envisage d’épouser la femme de chambre de la famille. Il espère qu’elle pourra le soigner au fur et à mesure que sa maladie progresse, et Mme Alving doit lui dire que la femme de chambre est en fait la fille illégitime du capitaine Alving.
Les « fantômes » dans cette pièce sont les sujets tabous qui ne peuvent pas être discutés ouvertement. Ce drame est l’une des œuvres les plus puissantes d’Ibsen, mais aussi l’une de ses plus controversées. Sa publication initiale ne s’est vendue qu’à quelques exemplaires, la plupart de ceux imprimés étant retournés à l’éditeur et aucune nouvelle édition n’a été imprimée avant treize ans plus tard. Il n’a pas été joué dans la Norvège natale d’Ibsen pendant près d’une décennie après ses débuts mondiaux à Chicago. En 1898, lors d’un dîner en l’honneur d’Ibsen au Palais Royal de Stockholm, le roi Oscar II exprime l’opinion que Des fantômes n’était pas une bonne pièce et qu’Ibsen n’aurait pas dû l’écrire. Après un moment de silence, le dramaturge a répondu : « Votre Majesté, je devais écrire Des fantômes.«
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