[ad_1]
Un enfant voit avant d’apprendre à parler. Voir permet également à un individu de se rapporter à l’environnement qui l’entoure. Les mots sont utilisés pour essayer d’expliquer l’environnement qui l’entoure. Les mots ne peuvent régler la question parce qu’ils sont statiques et que l’environnement change. Il y a un écart constant entre les mots utilisés et la vue vue. Berger affirme que le tableau de Magritte « La clé des rêves » commente cet écart.
Le tableau est composé d’une fenêtre apparente à quatre vitres avec un fond noir dans chaque vitre. Chaque quadrant contient une image en noir et blanc avec des mots de script blancs ci-dessous. Un spectateur peut supposer qu’il existe une relation entre l’image et le script. Un mot dans le quadrant inférieur droit indique en effet ce qu’est l’image. Sous l’image d’une valise dans ce volet est écrit « la valise », qui est un autre mot pour valise, sacoche, poignée et autres synonymes. Ironiquement cependant, sous l’image d’une tête de cheval dans le quadrant supérieur gauche se trouve « la porte », sous l’image d’une horloge dans le quadrant suivant se trouve « le vent », et le volet inférieur gauche contient une image d’un pichet avec » l’oiseau » dans le script ci-dessous. Aucune « clé » ou d’autres images ou mots ne suggèrent des « rêves » non plus. Magritte peint à l’école surréaliste, ce qui lui permet plus de liberté d’expression que ne le ferait le réalisme.
Le point est fait par la peinture et l’explication de Berger qu’il y a un écart entre les images que l’on voit et les mots utilisés pour exprimer leur signification dans un environnement. L’œuvre de Berger « Ways of Seeing » est un livre de 166 pages comprenant une liste de huit pages de reproductions. L’ouvrage comporte sept chapitres sans titre mais numérotés appelés essais dans les « Notes au lecteur » des auteurs. Il n’y a pas de table des matières qui répertorie les titres, les numéros ou les sujets des sept sections. Le livre est structuré de manière unique, puisque le premier chapitre est composé de mots et d’images, mais le second n’est composé que d’images. Les troisième et quatrième chapitres alternent de la même manière, tout comme les cinquième et sixième chapitres. Le septième et dernier chapitre est composé de mots et d’images et suivi d’un index « Liste des œuvres reproduites » avec les numéros de page sur lesquels la reproduction est indiquée. La plupart des pages de texte ont au moins une image et de nombreuses pages ont plusieurs images. Plusieurs œuvres reproduites ont également des encarts de détails sur les mêmes pages ou à proximité. À l’exception des couvertures avant et arrière, tous les mots écrits, les œuvres reproduites et les autres images du livre sont en noir et blanc, en gras ou en gris sur du papier glacé.
Le livre commence de manière unique avec son message principal sur la couverture avant, poursuivi au verso. Voir établit notre place dans un monde environnant et en même temps le perturbe d’une manière que les mots utilisés pour l’expliquer ne résolvent jamais. Le livre mêle mots et images pour illustrer un environnement dynamique interdépendant. L’ouvrage est composé de cinq auteurs dont le message final converge vers sa dernière page « A suivre par le lecteur… ». Le livre est publié en 1972 par eux dans une entreprise avec la British Broadcasting Corporation et Penguin Books. Le style d’écriture est dense, concis, philosophique et instructif. Les images reproduites sont placées en format miniature avec plusieurs sur chaque page d’image. Une grande partie de l’écriture se rapporte directement aux images environnantes sur les mêmes pages ou sur des pages adjacentes. Bien que les images originales soient supposées être en couleur, elles sont reproduites en noir et blanc dans le livre. Vraisemblablement, ce style de présentation monochrome est sélectionné pour améliorer le message et éviter toute distraction de la présentation en couleur.
[ad_2]
Source link -2