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Cette collection de fables contemporaines s’appuie sur la longue histoire et les traditions d’autres récits de ce type, y compris ceux écrits et présentés par le légendaire Ésope, alors qu’il explore et commente divers aspects du comportement humain. Comme chaque fable met en scène des questions morales importantes comme les fables sont généralement destinées à le faire, la collection dans son ensemble explore des questions liées à l’importance de la responsabilité personnelle, de l’individualité et de l’identité.
La collection commence par un prologue écrit par l’auteur, dans lequel il discute du processus par lequel les Fables ont été recueillies et publiées. Il suggère que ce processus a été compliqué par la contribution de plusieurs personnes qui estimaient qu’elles avaient la responsabilité d’influencer le contenu des histoires, ce qui, comme le prétend l’auteur, a conduit à des difficultés avec les personnages eux-mêmes qui, selon lui, étaient beaucoup plus plus influent dans la création des fables qu’il ne l’était lui-même. Il conclut le prologue en affirmant que l’une de ses principales intentions dans la création des Fables était d’explorer la nature d’une bonne communication, en termes à la fois du contenu des histoires et de la manière dont elles étaient racontées.
Les fables elles-mêmes sont rassemblées sous quatre rubriques, dont chacune est introduite par un bref commentaire de l’auteur qui met en évidence l’une de ses préoccupations concernant la communication. La première partie de la collection est sous-titrée « L’échec de la syntaxe », et commence par un commentaire de l’auteur suggérant qu’une bonne communication est moins un processus intellectuel qu’émotionnel. Les six histoires rassemblées sous ce titre explorent chacune des situations dans lesquelles une mauvaise communication entraîne un malentendu. La deuxième partie de la collection s’intitule « Les démons de la résistance » et commence par l’auteur commentant les divers aspects de la psyché d’un individu qui l’empêchent de réaliser une communication efficace. Cinq des six histoires ici dramatisent les façons dont les individus ne prêtent pas attention aux efforts déployés pour communiquer avec eux. Le sixième, « La malédiction », met en scène une conversation entre le Créateur et Satan dans laquelle ce dernier développe un moyen par lequel une communication efficace peut être court-circuitée.
Le récit insère ensuite un intermède, dans lequel trois personnages littéraires célèbres, Faust, Œdipe et Cassandre, débattent de la relation entre la connaissance et la résistance à une communication bonne, efficace et basée sur les émotions.
Le troisième sous-groupe de fables est rassemblé sous le titre « Bonds and Binds », l’auteur suggérant dans son introduction que plus quelqu’un est ouvert d’esprit, plus il est probable que ses relations avec les autres individus et avec le monde sera relativement souple et enrichissante. Les six histoires ici sont ancrées dans des expériences de lutte individuelle contre la domination, réelle ou perçue, des autres. Enfin, il y a la sous-section intitulée « Régressions reptiliennes », avec l’auteur qui commence par une discussion sur l’importance de ne pas prendre la vie et/ou la communication sans sens de l’humour, les six histoires sous cette rubrique toutes des situations dramatiques où les circonstances et les événements, les concessions mutuelles et les leçons de la vie sont tous pris trop au sérieux.
Le recueil se termine par un épilogue dans lequel les personnages se plaignent entre eux de la façon dont ils ont été manipulés et malmenés par l’auteur. Les personnages trouvent également des échos de leurs propres expériences dans les histoires des autres. Enfin, l’auteur a un bref dialogue avec Satan, faisant valoir que le sens des histoires ne se trouve ni dans les événements ni dans les personnages, mais dans les interprétations du lecteur.
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