Résumé des dépêches et description du guide d’étude


Michael Herr, un écrivain à la fin de la vingtaine, prend un poste de correspondant avec Esquire Magazine pour faire un reportage sur la guerre du Vietnam. Il couvre deux opérations majeures, le siège de Khe Sahn et la reprise de Hue, l’ancienne capitale vietnamienne, ainsi que plusieurs autres opérations de terrain. Il rencontre de nombreux Marines, plusieurs officiers et collègues correspondants tout en recueillant les impressions et les expériences contenues dans ses dépêches. L’auteur préfère les opérations de terrain au travail à Saigon et sa relative sécurité, mais en réalité aucun endroit n’est sûr au Vietnam. L’ennemi possède la nuit avec des attaques au mortier et continue les tactiques de terreur avec des bombes secrètement posées qui explosent n’importe où dans la ville.

La guerre du Vietnam atteint son apogée avec l’offensive du Têt, du nom du nouvel an lunaire sur lequel elle débute, du 30 janvier 1968 à juin 1968. Peu avant le Têt, le siège de Khe Sanh commence le 21 janvier et dure jusqu’en avril, 1968. Herr arrive à Khe Sahn en hélicoptère, le principal mode de transport pendant la guerre, et rencontre deux Marines avec qui il partage un bunker périphérique – Day Tripper et Mayhew – avec d’autres Marines. L’auteur décrit comment l’ANV (Armée nord-vietnamienne) encercle la base et creuse des tranchées jusqu’aux lignes de barbelés en vue d’un assaut à grande échelle. Tout le monde s’attend à ce que quelque chose d’important se produise pendant que la NVA sonde régulièrement le fil dans la couverture de la nuit et que les Marines tirent à la lumière des fusées éclairantes tirées au mortier. Soudain, la NVA quitte rapidement la zone, apparemment à cause des lourdes frappes aériennes qui ont coûté plus cher que prévu.

Herr raconte les histoires des Marines, certaines bizarres et d’autres touchantes, avec un profond sentiment de respect et d’admiration pour ce que les jeunes hommes font et pensent dans un pays étranger plein de dangers. Avec nettement moins d’admiration, l’auteur relate la propagande de la guerre du Vietnam et dresse les portraits des tenants des lignes officielles. Alors que d’autres correspondants pensent que les Marines sont indignes d’un matériel d’histoire, Herr trouve qu’ils ont tous quelque chose de valeur. Ses dépêches se concentrent sur les hommes qui laissent les impressions les plus profondes, le contexte de la guerre et l’action en cours, mais il donne également une section de vignettes qui complètent son expérience globale. Des sections pour les autres correspondants terminent le livre, notamment Page, un journaliste britannique qui finit par être grièvement blessé par des éclats d’obus.

La mort et le chaos, l’humour sardonique et la fatigue extrême caractérisent la guerre du Vietnam, ainsi que la consommation de drogues légales et illégales et le rock and roll omniprésent. Herr capture les images, les sons et la terreur déchirante de la guerre, ainsi qu’une quantité inattendue de beauté dans le pays ravagé. L’auteur raconte les histoires avec sincérité, comme le demandent les Marines et comme le doit Herr. Toute la crasse, la puanteur et la mort de la guerre restent des témoignages de ce que vivent les soldats et que les survivants ramènent chez eux.



Source link -2