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En 1921, deux volumes de la poésie d’Edna St.Vincent Millay sont publiés à New York : Quelques figues de chardons et Deuxième avril. Ce dernier contient de nombreux poèmes sur les déceptions romantiques et les chagrins de Millay. Ces poèmes sont parfois passionnés et parfois modérés, mais ils sont tous intensément personnels. Les érudits commentent souvent que la poésie de Millay est féminine dans sa focalisation sur les émotions, mais elle rompt également avec la tradition féminine dans son honnêteté brute. « Wild Swans », qui apparaît dans Deuxième avril, est un bon exemple de ce phénomène. L’oratrice exprime des sentiments traditionnellement féminins de chagrin et de désespoir, mais elle est moins traditionnelle en ce sens qu’elle est dure envers son propre cœur. Bien qu’elle se concentre sur ses sentiments, elle cherche une solution à son bouleversement émotionnel en échappant à la vie domestique.
En seulement huit lignes, Millay décrit un épisode dans lequel l’orateur se souvient d’avoir observé le vol de cygnes sauvages, puis aspire à leur retour. Le sujet des oiseaux dans la poésie sur l’émotion humaine est une tradition de longue date, mais Millay l’utilise d’une manière unique. En réponse à la vue des oiseaux, l’oratrice fait essentiellement un choix entre son cœur « ennuyeux » et les cygnes, et elle choisit les cygnes. Millay crée une tension subtile dans la structure du poème, à la fois mesurée et spontanée.
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