[ad_1]
En Serbie, pays déchiré par la guerre, peu d’écrivains, de féministes, de militants politiques ou d’éditeurs ont été aussi influents que Radmila Lazic. L’un des poètes les plus éminents de son pays, Lazic a publié six livres de poésie franche, audacieuse et émouvante. Elle a également fondé et édité un magazine sur le féminisme, édité deux anthologies et fondé un mouvement de résistance civile pour protester contre le tristement célèbre leader militant serbe, Slobodan Milosevic. Ce n’est qu’en 2003 que la première traduction de son ouvrage en anglais, Un réveil pour les vivants, a été publié. Ce recueil de poésie s’ouvre sur un poème saisissant intitulé « Smaknuca » (« Condamnations à mort »), dans lequel une femme dit à son amant qu’elle ne sera pas comme Ophélie, l’amoureuse de William Shakespeare. Hamlet. Au lieu de la condamnation à mort d’Ophélie pour noyade, dit-elle, elle veut la condamnation à mort de son amant enlevant sa robe et mettant ses bras autour de son cou.
« Death Sentences » est un poème avec des implications sur le féminisme et le sexe, et il utilise Ophélie – un symbole clé de la féminité traditionnelle et passive – pour démontrer certains des problèmes avec une idée dépassée et réprimée de la féminité. Le poème implique que l’orateur jouira d’une sexualité libérée et ouverte sans les contraintes traditionnelles, trop romantiques et idéalisées de l’amour. Lazic présente également une profonde ambiguïté dans le poème, puisque ce nouvel amour libre est aussi une « condamnation à mort », établissant ainsi un thème clé tout au long de Un réveil pour les vivants, que la joie coexiste avec le désespoir et la mort. Traduit par l’éminent poète serbo-américain Charles Simic, « Death Sentences » est disponible dans l’édition 2003 de Graywolf Press de Un réveil pour les vivants.
[ad_2]
Source link -2