lundi, novembre 25, 2024

Résumé des citoyens conditionnels et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Lalami, Laila. Citoyens conditionnels. New York : Panthéon Books, 2020.

Citoyens conditionnels dans un livre de non-fiction de Laila Lalami. Lalami s’interroge sur l’idée que tous les citoyens américains sont égaux. Lalami explore diverses causes et effets de l’injustice et de l’inégalité aux États-Unis.

Dans le chapitre « Allégeance », Lalami se souvient d’être devenu citoyen américain en l’an 2000. Un an plus tard, après les attentats du 11 septembre, il y a eu une vague d’islamophobie aux États-Unis. Lalami est une femme musulmane originaire du Maroc. Elle a vécu l’islamophobie de première main. Lalami écrit sur l’injustice des gens insinuant que la citoyenneté et le patriotisme de certains groupes, tels que les musulmans, sont remis en question. Elle rappelle en outre comment le patriotisme de quiconque n’a pas soutenu la « guerre contre le terrorisme » a été remis en question.

Dans le chapitre « Foi », Lalami rappelle qu’on lui a souvent posé des questions en public sur les groupes extrémistes islamiques. Lalami n’a aucun lien avec de tels groupes, et pourtant de nombreux Américains blancs ont supposé que tous les musulmans sont d’une manière ou d’une autre liés à l’extrémisme. Lalami souligne comment de telles hypothèses reflètent l’ignorance et les stéréotypes. Une plus grande sensibilisation et sensibilité culturelles sont nécessaires pour que les gens ne supposent pas que les pires membres d’un groupe sont représentatifs de l’ensemble du groupe.

Dans le chapitre « Frontières », Lalami discute de l’état actuel flagrant des politiques frontalières américaines. Elle illustre des manières spécifiques dont les politiques d’application des frontières sont appliquées de manière injuste et raciste. De plus, la rigueur des politiques frontalières américaines est inutile et destructrice. Lalami écrit également sur les façons dont les frontières ne sont que des extensions de divisions néfastes pour la société.

Dans le chapitre « Assimilation », Lalami s’interroge sur l’idée que les immigrés devraient « s’assimiler » à la culture du pays vers lequel ils immigrent. Lalami met en évidence les façons dont cette idée est extrêmement problématique, car elle suppose qu’un ensemble étroit de coutumes définit la culture américaine. De plus, les personnes qui prônent l’« assimilation » exigent que les immigrants renoncent à tout lien culturel avec leur pays d’origine. Lalami prône l’intégration et le multiculturalisme plutôt que l’assimilation.

Dans le chapitre « Tribu », Lalami se concentre principalement sur les divisions raciales aux États-Unis. Les Américains blancs bénéficient de nombreux privilèges sociaux et juridiques, tandis que les Américains non blancs subissent de nombreuses formes de persécution sociale et juridique. Dans le chapitre « Caste », Lalami explore l’inégalité économique, qui recoupe à bien des égards l’inégalité raciale. Elle met en évidence des dynamiques socio-économiques spécifiques et des actions gouvernementales qui ont continué à concentrer le pouvoir au sein d’un petit groupe, principalement d’hommes blancs riches.

Dans le chapitre « Héritage », Lalami se concentre sur la dynamique de l’inégalité entre les sexes. Elle met en avant les exemples d’Anita Hill et Christine Blasey Ford, deux femmes qui ont témoigné contre les nominations à la Cour suprême. Les femmes ont témoigné des actions passées d’inconduite sexuelle des candidats. Dans les deux cas, les femmes ont été méprisées et licenciées, et les hommes ont été confirmés devant la Cour suprême. Lalami intègre également une expérience personnelle, comme lorsqu’elle a été licenciée après avoir tenu tête à un patron qui commettait fréquemment du harcèlement sexuel.

Dans le chapitre « Ne désespérez pas de ce pays », Lalami reconnaît qu’un lecteur peut se sentir dépassé par les nombreux problèmes auxquels le pays est confronté. Cependant, Lalami exhorte le lecteur à ne pas ressentir le désespoir, car le désespoir ne provoque que l’inaction. Lalami exhorte le lecteur à garder espoir et à poursuivre activement le progrès.

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