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Beautiful Losers de Leonard Cohen est l’histoire d’un courant de conscience d’un folkloriste anonyme vivant dans un enfer psychosexuel. Ayant perdu sa femme et son amant, il se tourne vers l’histoire d’un saint iroquois pour son salut. Le roman est une description du désir spirituel à l’époque humaniste orgiaque du milieu des années soixante.
Dans le premier livre, The History of Them All, le narrateur anonyme fait des recherches sur Catherine Tekakwitha, une Iroquois presque sainte du dix-septième siècle. Il a perdu les deux personnes qu’il aime : sa femme Edith et son ami d’enfance F. Il a eu une relation sexuelle avec les deux, mais ce n’est qu’après le suicide d’Edith qu’il a appris qu’elle et F. avaient couché ensemble. Désormais, le narrateur se masturbe fréquemment, souffre de constipation invalidante et ne se baigne plus, refusant de quitter son appartement à Montréal.
Après la mort d’Edith, F. – qui est un libertin, député et intimidateur général – soumet le narrateur à une série de tests, principalement sexuels, le forçant à admettre son désir de pouvoir et de contentement spirituel. F. simule un accident de voiture pour lui faire peur et l’entraîne dans le mouvement Québec Libre, pour lequel F. est devenu une voix forte. F. entre cependant dans les derniers stades de la syphilis et devient fou. Avant de mourir, Edith l’a poussé à expérimenter des objets sacrés, et les deux deviennent obsédés par les orgasmes totaux.
Le narrateur quant à lui, quitte enfin son appartement dégoûtant et se rend dans la cabane dans les arbres de F., l’un des nombreux biens légués après la mort de son ami. Là, il devient désespéré et froid. Il apprend la chasteté de Catherine Tekakwitha et son renoncement à ses croyances iroquoises. Le narrateur rêve d’être avec elle. Il se souvient du jour où F. lui a parlé de son projet de faire sauter une statue de la reine Victoria lors de la visite d’Elizabeth II au Canada.
Dans le tome 2, Une longue lettre de F., F. – aujourd’hui emprisonné dans un asile psychiatrique après le bombardement – écrit le narrateur pour expliquer ses méthodes. Il lui dit que lui et Edith ont décidé que le narrateur était le seul à pouvoir atteindre la grâce spirituelle. Il l’a entraîné avec ses tests sexuels et émotionnels. F. décrit une nuit qu’il a passée avec Edith où ils ont presque atteint leurs orgasmes de tout le corps et ont été baptisés avec un savon spécial. F. raconte au narrateur la mort de Catherine Tekakwitha et ses miracles ultérieurs. À la fin de la lettre, F. dit que le mouvement Québec Libre le fait sortir de l’asile.
Le roman se termine par Beautiful Losers : Un épilogue à la troisième personne. Dans cet épilogue, F. est un vieil homme sans abri qui agresse des petits garçons et pratique le sexe oral sur des femmes dans des voitures. Dans les derniers passages, il est accosté par des clients d’arcade qui le reconnaissent. Avant qu’ils ne puissent le saisir, il se transforme en écran de projection. Le roman se termine par un appel à prier Catherine Tekakwitha et un adieu de l’auteur.
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