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Mayflower: A Story of Courage, Community, and War de Nathaniel Philbrick explore les cinquante-cinq premières années de la vie des pèlerins dans le Nouveau Monde. Philbrick se concentre particulièrement sur les relations sociales et économiques entre les Anglais et leurs voisins amérindiens. Les deux groupes évoluent de la méfiance à une alliance coopérative à une guerre sanglante dans ce court laps de temps. Leurs actions et leurs croyances façonneraient le développement et la structure du pays qui deviendrait les États-Unis. Philbrick retrace cette histoire depuis le départ des pèlerins d’Angleterre jusqu’à la mort de Philip, le chef Pokanoket, dans la guerre du roi Philippe.
Les pèlerins ont cherché la liberté religieuse, ce qui les a d’abord conduits à Leiden, en Hollande. Cependant, ils avaient peur que leurs enfants perdent leur identité anglaise et le groupe a pris la décision de former une colonie dans le Nouveau Monde. Ils ont obtenu un brevet et un financement, mais ont été contraints d’inclure des personnes ne faisant pas partie de leur congrégation, ou des étrangers. Naviguant sur le Mayflower, ils arrivèrent à l’automne 1621, incertains de ce qui les attendait. Ils ont passé leurs premiers mois dans le Nouveau Monde à trouver un lieu d’implantation et à commencer à construire leur colonie.
Bien que les Amérindiens et les pèlerins se méfient au début, pour une bonne raison en raison des événements passés entre les Anglais et les Indiens, Massasoit et William Bradford ont amené les deux groupes à une alliance. Sans cela, les pèlerins auraient péri leur première année en Amérique, de faim, d’exposition ou d’attaque. Les deux groupes ont bénéficié de la protection implicite de l’autre, bien qu’ils aient aussi parfois manipulé l’alliance à leur propre avantage.
Pourtant, moins de soixante ans plus tard, les Anglais se sont retrouvés en guerre avec leurs voisins amérindiens. À bien des égards, les Anglais ont poussé trop fort les frontières sociales et économiques de la région. Ils ont humilié les chefs autochtones, collecté des terres, se sont méfiés des Indiens qui leur étaient fidèles et ont oublié bon nombre des leçons que leurs pères et mères avaient apprises lorsqu’ils étaient arrivés dans le Nouveau Monde. De leur côté, les Amérindiens en avaient assez de l’humiliation et croyaient que les Anglais avaient tué le sachem, Alexander. La guerre serait l’une des plus sanglantes de l’histoire américaine. La guerre du roi Philippe aurait un impact profond sur la région pour les années à venir.
Philbrick soutient que bon nombre de nos notions sur cette période ne parviennent pas à saisir les événements et les motifs complexes. Qu’ils symbolisent le bien de l’Amérique lors du premier Thanksgiving ou le mal des Anglais dans leur traitement de la population autochtone, les mythes sur les pèlerins cachent l’humanité globale des personnes impliquées. Les deux groupes ont manipulé, coopéré, pris, donné, tué et ont été tués.
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