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orientalisme par Edward W. Said est une critique de l’étude de l’Orient et de son idéologie. Saïd examine les opinions historiques, culturelles et politiques de l’Est défendues par l’Occident, et examine comment elles se sont développées et d’où elles viennent. Il fait essentiellement remonter les différents points de vue et perceptions à la période coloniale de domination britannique et européenne au Moyen-Orient. Durant cette période, les États-Unis n’étaient pas encore une puissance mondiale et n’avaient encore rien conclu à l’Est. Les points de vue et les perceptions qui ont émergé étaient essentiellement le résultat des Britanniques et des Français. Les Britanniques avaient à cette époque des colonies à l’Est ; les Français ne l’ont pas fait mais essayaient d’en acquérir.
Le début de l’étude de l’orientalisme remonte au début du XVIIIe siècle et se concentre sur le langage. Cette première étude consistait à traduire des œuvres des langues orientales vers les langues européennes. On pensait que les dirigeants coloniaux ne pouvaient pas gouverner correctement sans une certaine connaissance des peuples qu’ils dirigeaient. Ils pensaient pouvoir acquérir ces connaissances en traduisant diverses œuvres de la langue maternelle dans la leur. L’Orient existait pour être étudié et cette étude était faite par des Occidentaux qui se croyaient supérieurs aux « autres », c’est ainsi qu’ils décrivaient l’Orient. Ils étaient fondamentalement à l’opposé de l’Orient et considérés comme actifs tandis que l’Orient était considéré comme passif. L’Orient existait pour être gouverné et dominé.
Les savants orientalistes ne faisaient pas de distinction entre les pays de la région. Le terme « Oriental » était utilisé pour décrire le Moyen-Orient, le Proche-Orient et l’Extrême-Orient. Toutes ces différentes cultures ont été regroupées en une seule à des fins d’étude. La raison de cette étude était également politique. L’accent est mis sur la langue et la littérature et sur l’étude dans le domaine de la philologie, où les textes déjà écrits et d’autres ouvrages ont été traduits comme moyen d’étudier la culture. Les fausses représentations de l’Orient et de ses divers aspects ont conduit à la confusion et à des interprétations erronées de la part des érudits et des hommes politiques.
Saïd souligne les erreurs commises par ces premiers orientalistes. Il remet en question l’affirmation selon laquelle l’Orient était biologiquement inférieur à l’Européen et nécessitait donc une domination. Said souhaite que l’étude se concentre sur l’expérience humaine des cultures et des sociétés. Il souligne les erreurs contenues dans de nombreuses études antérieures. Les orientalistes, et donc les Européens, ne comprenaient ni les musulmans ni les orientaux et avaient peur, à cause de leurs peurs. Leurs études ont propagé ces craintes et ont persisté jusqu’à ce qu’un certain niveau de compréhension soit atteint. Cela s’est produit après la Première Guerre mondiale, lorsque l’étude de l’Orient s’est déplacée de l’Europe vers les États-Unis et est devenue partie intégrante des études régionales de divers départements de sciences sociales des universités. L’Orient doit être considéré pour lui-même et pour ses propres cultures et sociétés et non dans la perspective occidentale. La perspective de Saïd a fondamentalement conduit à une différence dans la façon dont l’Orient était abordé dans les études, ce qui a conduit le domaine vers une approche plus moderne.
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