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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Gabbert, Elisa. L’irréalité de la mémoire. Farrar, Straus et Giroux, 2020.
d’Elisa Gabbert L’irréalité de la mémoire est une collection de 13 essais intitulés. Les essais inclus possèdent chacun leur propre forme, structure et style. Gabbert embrasse une gamme de registres tonals tout au long du texte, mais sa perspective à la première personne guide le lecteur d’une discussion et d’une considération à l’autre. À travers le texte, Gabbert présente une gamme d’informations historiques, scientifiques et sociologiques, et alterne ainsi entre le passé et le présent. Le guide suivant s’appuie sur le présent et un mode d’exploration rationalisé.
Dans la première partie, « Magnificent Desolation », après que Gabbert a regardé une simulation du naufrage du Titanic sur YouTube, elle devient obsédée par la recherche sur les catastrophes. Elle se rend compte que sa dépendance à des événements aussi horribles pourrait être une facette de sa nature humaine.
Dans « Doomsday Pattern », Gabbert examine la manière dont le projet Manhattan a été adopté en raison du spectacle qu’il créerait. Elle examine ses effets sur d’innombrables victimes innocentes.
Dans « Menaces », après avoir lu un article dans Le new yorker à propos du tremblement de terre imminent dans le nord-ouest du Pacifique, Gabbert commence à se demander comment l’individu est censé se préparer aux tragédies à venir, mais lointaines. Elle se demande si ignorer de telles tragédies est un mode de survie.
Dans « Big and Slow », Gabbert découvre un syndrome appelé mégalophobie après avoir rencontré des images des Kelpies en ligne. Les Kelpies sont deux énormes sculptures de chevaux situées dans un parc écossais. Les sculptures, apprend Gabbert, engendrent la peur chez nombre de leurs spectateurs. Elle se demande si les Kelpies sont un autre moyen pour les individus de ressentir de l’horreur sans se sentir menacés.
Dans « The Great Mortality », Gabbert utilise une anecdote sur un virus qu’elle contracte comme voie de passage dans ses explorations concernant le changement climatique.
Dans la deuxième partie, « La petite pièce (ou, l’irréalité de la mémoire) », Gabbert décrit l’ancienne maison de sa grand-mère maternelle. Elle utilise ces descriptions comme un moyen de considérer la nature glissante de la mémoire et donc la réalité elle-même.
Dans « Vanity Project », le respect de Gabbert pour son propre visage est à la base de sa conversation sur la relativité de la vérité et de la réalité. Elle note la façon dont le visage humain mute au fil du temps, mais reste le seul point de référence constant de l’individu malgré de tels changements.
Dans « Witches and Whiplash », Gabbert retrace l’histoire de l’hystérie dans les domaines médicaux et psychologiques, afin d’explorer comment le collectif dicte la réalité de l’individu.
Dans « Sleep No More », la série de procédures médicales invasives de Gabbert agit comme une voie de passage dans ses explorations de la douleur, de la conscience et du bonheur.
Dans la troisième partie, « True Crime », Gabbert réfléchit à la manière dont l’élection présidentielle de 2016 a modifié sa relation avec les médias.
Dans « Je suis si fatigué », Gabbert fait référence à la chronique de conseils de Roxane Gay dans Le New York Times afin de formuler ses questions et arguments sur l’usure compassionnelle.
Dans « In Our Midst », Gabbert examine la manière dont la technologie de l’information a modifié les définitions collectives de la moralité, de l’éthique et de l’empathie.
Dans « Epilogue: L’irréalité du temps », Gabbert compare et oppose ses idées à celles du philosophe français Henri Bergson. Elle utilise les théories de Bergson pour souligner la relativité de la vérité et de la réalité.
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