Résumé de l’inspecteur du gouvernement et description du guide d’étude


L’inspecteur du gouvernementde Nikolai Gogol, a également été traduit en anglais sous les titres L’inspecteur généralet L’inspecteur. La pièce écrite a été portée à l’attention du tsar Nicolas Ier, qui l’a tellement aimée qu’il a insisté pour sa production. L’inspecteur du gouvernement créée au Théâtre Alexandrinsky, à Saint-Pétersbourg, en 1836. Le tsar, qui fut parmi les premiers à voir la pièce, aurait déclaré que la pièce ridiculisait tout le monde, surtout lui-même.

L’intrigue de L’inspecteur du gouvernement repose sur une erreur d’identité, lorsqu’un jeune fonctionnaire modestement pauvre de Saint-Pétersbourg, Hlestakov, est pris par les membres d’une petite ville de province pour un inspecteur de haut rang du gouvernement. Le gouverneur de la ville, ainsi que les principaux responsables gouvernementaux, craignent les conséquences d’une visite d’un inspecteur du gouvernement, s’il constatait l’étendue de leur corruption. Hlestakov tire le meilleur parti de cette idée fausse, tissant des récits élaborés de sa vie en tant que haut fonctionnaire du gouvernement et acceptant de généreux pots-de-vin des fonctionnaires de la ville. Après avoir proposé de manière hypocrite à la fille du gouverneur, Hlestakov s’enfuit avant que sa véritable identité ne soit découverte. Les citadins ne découvrent leur erreur qu’après son départ depuis longtemps et quelques instants avant l’annonce de l’arrivée du véritable inspecteur du gouvernement.

L’inspecteur du gouvernement ridiculise la vaste bureaucratie du gouvernement russe sous le tsar comme un système complètement corrompu. Les thèmes universels de la corruption humaine et de la folie de l’auto-tromperie sont explorés à travers ce drame de la vie russe. La célèbre phrase du gouverneur, alors qu’il se tourne pour s’adresser directement au public, « De quoi riez-vous ? Vous vous moquez de vous-mêmes », illustre ce thème, qui est résumé dans l’épigraphe de la pièce : « Si votre visage est de travers, Je ne blâme pas le miroir. »



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