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Identité, jeunesse et crise, écrit en 1968, est l’un des ouvrages les plus importants sur la psychologie de l’adolescence au XXe siècle. Il vise à synthétiser la méthodologie individualiste de la psychanalyse freudienne avec les autres sciences sociales. Erik Erikson (1902-1994), l’auteur et un psychologue dano-germano-américain était l’un des théoriciens les plus importants de la psychologie humaine de son époque. En 1950, il s’est fait connaître grâce à son livre, Childhood and Society, un texte central dans l’étude du développement de l’enfant. Identité, jeunesse et crise suit dix-huit ans plus tard; mais au niveau théorique, il reprend là où Enfance et société s’est arrêté.
Dans Enfance et société, Erikson développe une célèbre analyse périodique du développement psychologique de l’enfant et de l’adolescent qu’il a d’abord appliquée aux enfants. Au départ, il s’est appuyé sur les cinq stades de développement de Freud, mais dans des travaux ultérieurs tels que Identité, Jeunesse et Crise, sa conception du développement est devenue moins freudienne. Pour Erikson, chaque enfant et chaque jeune doit traverser huit stades de développement caractérisés par des crises d’identité. L’objectif de Identity, Youth and Crisis est d’approfondir le concept d’identité personnelle d’Erikson et d’expliquer sa relation avec ce qu’il appelle la psychologie de l’ego.
La théorie d’Erikson sur la psychologie de l’ego soutient que l’ego, un processus mental inconscient, synthétise constamment les informations de la perception intérieure et extérieure en un tout cohérent qui peut être géré. De cette façon, il réunit le monde intérieur de l’individu avec le monde social extérieur et agit comme une frontière entre les deux. L’ego construit l’identité, qui a à la fois un élément individuel et un élément social. L’un des principaux points forts d’Erikson dans Identity, Youth and Crisis est que la crise d’identité de l’adolescent est grave. L’adolescent a suffisamment développé une identité pour être autoréflexif et pourtant il doit naviguer entre un désir d’unicité et un désir de rejoindre des groupes sociaux, culturels et sociaux significatifs. Le dysfonctionnement psychologique chez les jeunes survient lorsqu’un certain nombre de facteurs, mais le plus souvent l’anxiété découlant des défis du développement, poussent le jeune à trop dévier dans un sens ou dans l’autre, conduisant à la déviance d’une part et à la soumission totalitaire de l’autre.
Identité, jeunesse et crise est composé d’un certain nombre d’articles qu’Erikson a écrits au cours de sa carrière après Enfance et société en 1950, mais ils sont néanmoins liés les uns aux autres. Dans le prologue, Erikson introduit son concept d’identité et explique ses vertus théoriques et qu’il est construit dans le but d’intégrer l’individu et la société. Le chapitre 2, Fondements de l’observation fait ressortir quelques cas concrets de la théorie évoquée au chapitre 1 et esquisse une théorie de la psychologie totalitaire.
Le chapitre 3 explique la célèbre théorie du cycle de vie en huit étapes d’Erikson sur le développement de l’ego et le chapitre 4 traite du dysfonctionnement de l’ego sous la forme de « confusion d’identité » et de « diffusion d’identité ». Le chapitre 5 est un « intermède théorique » qui couvre un certain nombre de questions sur l’utilisation appropriée des concepts psychologiques. Le chapitre 6 se concentre sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes contemporains à la fin des années 1960, le chapitre 7 sur la psychologie féminine et le mouvement croissant des femmes, et le chapitre 8 sur la psychologie de la race et de l’identité nationale.
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