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Adrienne Rich a publié « Rusted Legacy » dans la revue littéraire Soufre en 1997. Le poème est apparu deux ans plus tard dans son recueil de poésie Récupération de minuit, dans lequel la poétesse déclare avoir tenté, à la fin du siècle, « d’affronter le terrible avec espoir, dans un langage aussi complexe que nécessaire… d’écrire… pour les lecteurs… de retrouver leur propre beauté récupérée comme J’ai trouvé le mien. » Les poèmes méditent sur les idées et les événements politiques du XXe siècle et tentent de « sauver » l’espoir de la peur, de la violence et du désespoir qui ont caractérisé cette période de l’histoire. Comme les autres poèmes du volume, et comme une grande partie du travail de Rich depuis les années 1960, « Rusted Legacy » fusionne le politique et le personnel. Dans le poème, l’oratrice revient sur les événements politiques et les attitudes d’un autre temps et d’un autre lieu et déplore la décadence d’idées et d’idéaux autrefois puissants, explorant l’effet de ces opinions sur la société et sur elle personnellement.
« Rusted Legacy » est une œuvre intense et difficile, qui ne se prête pas à une interprétation simple. L’action du poème est souvent déconcertante et les images utilisées sont obscures, enracinées dans les expériences personnelles de Rich. La pièce semble dénoncer la répression politique, commenter le flétrissement des principes et explorer les rôles sexuels, mais ce sens ne découle pas d’une déclaration ou d’une explication soutenue du poète, mais de l’ambiance et des pensées dispersées présentées dans l’œuvre. Rich a été blâmée pour son intellectualisme sinistre et son inaccessibilité, et ces caractérisations pourraient bien s’appliquer à « Rusted Legacy ». Cependant, malgré toute sa complexité et sa sombre obscurité, le poème porte également les caractéristiques du meilleur travail de Rich, avec sa musicalité du langage et sa capacité à susciter des émotions à l’aide d’images austères et déconcertantes.
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