[ad_1]
« L’étonnement » de Wislawa Szymborska, également traduit par « l’émerveillement », est un poème simple de seize lignes dans lequel le poète pose une série de questions sur la raison pour laquelle elle existe dans ce monde sous la forme qu’elle a. Le poème profondément philosophique pose dix questions sur le moi humain, la place d’une personne dans le monde et la nature de l’existence, mais il n’offre aucune réponse à ces énigmes. Au contraire, il y a une certaine suggestion que ces questions métaphysiques ne peuvent pas être répondues du tout, et que la meilleure réponse au monde complexe et impénétrable est celle de l’étonnement parce que l’acte de poser des questions ne nous rapproche pas de la découverte des mystères de l’existence.
Szymborska a publié le poème en 1972 dans Wszelki wypadek (Pourrais avoir), un recueil dans lequel le poète aborde des questions philosophiques en rapport avec la vie quotidienne. Comme d’autres pièces de ce volume, « Astonishment » est une œuvre d’une simplicité trompeuse qui suscite plus de questions qu’elle n’en pose explicitement et rend les lecteurs conscients de la richesse, de la tristesse, du mystère et de la joie sombre d’être humain. Le langage simple, les images banales et la forme épurée du poème travaillent ensemble pour créer un sentiment d’un monde accessible et ordinaire qui est néanmoins extrêmement complexe et difficile à comprendre. Comme pour la plupart des poèmes de Szymborska, peu de choses ont été écrites sur « l’étonnement », mais l’œuvre est particulièrement intéressante car elle fait écho à de nombreuses remarques faites par la poétesse lors de sa conférence Nobel de 1996. Dans ce discours, le poète parle de la réaction d’étonnement face à la nature insondable du monde. Ainsi, le poème aborde un sujet qui est au cœur du travail du poète, introduisant des préoccupations sur ce qui peut être connu, la nature de l’existence et le statut des êtres humains qui figurent en bonne place dans ses autres écrits.
[ad_2]
Source link