mercredi, décembre 25, 2024

Résumé de l’encre invisible et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Modiano, Patrick. Encre invisible. Yale University Press, 2020. Impression. Traduit du français par Mark Polizzotti.

Le roman est raconté au présent par Jean Eyben, un homme de 65 ans qui écrit un roman sur son obsession pour une affaire sur laquelle il a travaillé il y a près de 50 ans pendant sa brève période en tant que détective. Tout en parlant du passé, il passe au passé, de sorte que le roman passe constamment du récit présent au passé.

Alors qu’il avait à peine 20 ans, il avait décidé de travailler à la Hutte Detective Agency afin que cela puisse l’inspirer plus tard en tant qu’écrivain. Sa première affectation était venue de Hutte lui-même, qui avait confié à Jean un dossier sur une femme nommée Noëlle Lefebvre. Un homme du nom de Brainos était entré dans le bureau et avait donné à Hutte quelques détails sur Noëlle, qu’il prétendait être une de ses amies qui avait disparu et qui aurait pu vivre avec une fausse identité en premier lieu. Hutte avait noté quelques détails de l’affaire sur trois pages de papier. Brainos avait également donné la carte de livraison générale de Hutte Noëlle pour le bureau de poste, et la carte avait une image floue de Noëlle dessus.

Hutte remet à Jean le dossier et le bon de livraison général et le charge d’enquêter. Jean se rendit d’abord à l’appartement de la rue de la Convention où elle avait habité. La concierge a dit qu’elle n’avait pas vu Noëlle depuis plus d’un mois. Au bureau de poste, Jean a tenté de relever le courrier de Noëlle, mais il n’y avait rien pour elle. Ensuite, Jean est allé dans un café que Noëlle fréquentait soi-disant souvent. Le barman a dit qu’il n’avait pas vu Noëlle.

Un dénommé Gérard Mourade entra et demanda à Jean pourquoi il cherchait Noëlle de manière hostile. Jean a prétendu qu’il était un de ses amis qui l’avait rencontrée dans le bureau d’un homme nommé Brainos. Il a dit qu’ils s’étaient liés d’être originaires d’Annecy. Bien que méfiant, Gérard crut Jean et lui révéla que Noëlle travaillait chez Lancel, une maroquinerie de luxe. Elle avait été mariée à un nommé Roger Comportement et ils avaient habité ensemble rue Vaugelas. Jean accompagna Gérard jusqu’à leur appartement. Quand il était seul, il a trouvé un compartiment secret à l’intérieur d’un tiroir de chevet. A l’intérieur, il a trouvé un agenda appartenant à Noëlle. Il l’a volé et l’a ramené chez lui.

Jean a inspecté l’agenda et a trouvé environ 20 entrées éparses qui ne lui donnaient presque rien sur quoi continuer. Il a essayé de retrouver quelques noms et lieux, mais n’a rien trouvé. Un jour, une lettre est arrivée au bureau de poste pour Noëlle d’un certain Georges. Georges pressa Noëlle de retourner à Rome avec un nommé Sancho. Il lui a dit de le contacter par l’intermédiaire d’un homme du nom de M. Mollichi, qui travaillait au La Marine Dance Club. Jean a apporté cette information à Hutte, et Hutte a révélé que Georges était Georges Brainos, l’homme qui les avait embauchés. Hutte a dit qu’il ne se souciait pas beaucoup de l’affaire.

Dix ans après avoir rencontré Gérard, Jean a vu sa photo dans un annuaire en se faisant couper les cheveux. L’annuaire portait le nom d’une agence. Lorsque Jean a appelé, ils l’ont informé qu’ils avaient deux adresses en dossier pour Gérard.

Soit juste avant, soit juste après cet événement, Jean avait retrouvé M. Mollichi, qui l’avait informé de la mort de Brainos. M. Mollichi a promis de rester en contact s’il avait des nouvelles de Noëlle.

Dans le récit présent, Jean dit qu’il a essayé d’utiliser Internet pour retrouver Noëlle en vain. Il dit qu’il devrait s’en tenir à l’ordre chronologique car il a oublié les événements cruciaux qui se sont déroulés entre les moments sur lesquels il a déjà écrit.

Jean décide qu’il ne peut pas s’en tenir à la chronologie sans entraver son flux d’écriture. Il se souvient que la même année où il trouva l’annuaire, il rencontra un ami annécien, Jacques, devenu reporter. Jean a demandé à Jacques s’il connaissait quelqu’un du nom de Noëlle Lefebvre. Jacques a dit qu’il connaissait quelqu’un du nom de Sancho Lefebvre, un homme plus âgé qui avait conduit une voiture américaine. Il avait quitté Annecy avec une jeune femme. Jean repensa et se souvint qu’il avait une fois accepté d’être ramené à la maison par un garçon nommé Daniel qui avait volé une voiture américaine à un homme nommé Serge Servoz. Des années plus tard, il avait vu Daniel dans un bus.

Dans le présent narratif, Jean feuillette l’agenda de Noëlle et constate qu’une nouvelle entrée est apparue, écrite à l’encre bleue plus pâle. Il y a quinze ans, Jean est passé par un garage qui appartenait à Roger Béavioure, dont il a réalisé qu’il s’agissait de Roger Behaviour. Il entra et interrogea Roger sur Noëlle. Roger se souvint vaguement d’elle et de Gérard. Il a dit que Gérard était déséquilibré et inventait souvent des mensonges, dont un dans lequel il avait assassiné un homme.

Une fois, Jean avait croisé un homme qui ressemblait à Gérard dans une pharmacie, mais il avait prétendu être André Vernet. Jacques avait envoyé une lettre peu de temps après leur rencontre qui contenait un article sur un acteur nommé André Vernet qui utilisait le nom de scène Gérard Mourade. André/Gérard avait été kidnappé par un homme qu’il a ensuite tué. Jacques a également déclaré qu’il avait découvert que le vrai nom de Sancho était Serge Servoz-Lefebvre. Jean a relu la lettre puis l’a rangée dans le dossier.

Un changement narratif se produit et un narrateur à la troisième personne commence à raconter l’histoire de Noëlle, une femme âgée vivant à Rome qui a oublié la majeure partie de son passé. Un Français entre dans la galerie où elle travaille et s’enquiert de sa vie à Rome. Elle se souvient lentement des détails qu’il mentionne, notamment le déménagement à Rome avec Sancho. Ils dînent et se séparent, prévoyant de se retrouver le lendemain. Sur le chemin du retour, elle se souvient qu’elle avait une fois pris le bus avec le Français alors qu’ils n’étaient que des enfants. Elle prévoit de lui dire le lendemain.

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