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« The Eagle: A Fragment » a été publié pour la première fois en 1851, lorsqu’il a été ajouté à la septième édition de Tennyson’s Poèmes, qui avait lui-même été publié pour la première fois en 1842. Comme pour les meilleures œuvres du poète, ce court poème affiche un sens musical fort; les mots choisis, tels que « escarpé », « azur » et « coup de foudre », correspondent non seulement au sens du poème, mais aussi à la sensibilité musicale lente qui donne au poème son ton pensif, presque adorateur.
Puisque le titre du poème l’identifie comme « un fragment », le lecteur peut être amené à se demander s’il représente une œuvre achevée et une idée achevée. Cette incertitude est renforcée par la question de savoir ce qui arrive réellement à l’aigle à la fin du poème : tombe-t-il malade, perd-il d’une manière ou d’une autre sa capacité à voler et tombe-t-il impuissant dans la mer, ou le poète utilise-t-il le terme « il tombe » au sens figuré, pour représenter l’action rapide d’un oiseau puissant plongeant pour ramasser sa proie ? Le poème est trop court et offre trop peu de contexte pour que nous puissions dire si le renversement soudain de la dernière ligne est censé être ironique (la fragilité de l’aigle puissant) ou s’il continue d’indiquer l’harmonie de l’aigle avec son environnement, alors que son plongeon est formulé en termes de gravité. Parce qu’aucune explication ne semble plus probable que l’autre, et nous pouvons supposer qu’un poète puissant comme Tennyson aurait pu faire pencher son public vers une interprétation s’il l’avait voulu, il est juste de dire que « The Eagle : A Fragment » est construit à dessein de sorte que les deux interprétations s’appliquent. Tennyson veut que nous voyions l’aigle à la fois comme un prédateur rapide et comme un oiseau puissant qui est néanmoins susceptible d’être vaincu par d’autres forces (très probablement humaines).
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