dimanche, novembre 24, 2024

Résumé de la source de l’estime de soi et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Morrison, Toni. La source de l’estime de soi. Livres anciens, 2020.

La source de l’estime de soi est divisée en trois parties, chacune contenant de nombreux chapitres de différentes longueurs qui sont des essais, des discours et d’autres formes d’écriture non romanesque de l’auteur. Pour les besoins de ce guide, le livre est divisé en cinq sections qui ne correspondent pas directement aux parties susmentionnées mais qui se déplacent par ordre chronologique dans le livre.

La première section commence contient tous les chapitres de « Les morts du 11 septembre » à « Sarah Lawrence Commencement Address ». Ces chapitres commencent par présenter au lecteur l’idée de la mondialisation en tant que force non seulement de mouvement et d’intégration, mais aussi de division. Morrison postule qu’à l’ère de la mondialisation, le sens de soi d’une personne est défini par la dichotomie « nous » contre « eux », la création d’un « étranger » même à la « maison » afin de soi-disant faciliter le regroupement, l’appartenance et la la stabilité. Elle trouve ces forces dangereuses et note l’effet démesuré de cette focalisation sur «l’étrangeté» sur les communautés noires d’Amérique. Elle examine ensuite l’art comme un véhicule pour examiner la vraie nature de «l’étrangeté» et de l’appartenance, en particulier dans la littérature afro-américaine et le mécénat de l’art afro-américain.

La deuxième section contient les chapitres de « The Slavebody and the Blackbody » à « Race Matter(s) ». Il s’ouvre sur une réflexion sur la façon dont l’esclavage, même en tant qu’institution éteinte, affecte à ce jour la façon dont les corps noirs sont perçus dans le monde moderne, en mettant l’accent sur la dynamique du pouvoir qui persiste dans la société américaine et qui nuit aux communautés noires. Il examine ensuite différentes voies de progrès social, des expositions d’art prétendument inclusives mettant en vedette l’art afro-américain au féminisme du premier monde et au-delà. Morrison met en évidence des formes de sabotage et de trahison au sein même des mouvements sociaux les plus nobles.

La troisième section contient les chapitres de « Black Matter(s) » à « Gertrude Stein and the Difference She Makes ». Ici, Morrison approfondit l’« altérité » des Noirs dans la société américaine, mais surtout dans la littérature américaine. Elle examine la présence africaniste dans la littérature américaine par des auteurs blancs, puis la compare aux œuvres d’écrivains afro-américains – y compris et surtout elle-même – afin de démontrer les défis du démantèlement des points de vue oppressifs, des champs exclusifs et élitistes tels que la critique littéraire, et plus.

La quatrième section contient les chapitres de « Hard, True, and Lasting » à « On ‘Beloved' ». Morrison explique une fois de plus au lecteur comment son propre travail est influencé par et s’insurge contre la pratique littéraire américaine traditionnelle « canon » selon laquelle les corps noirs sont « altérés » et leur humanité est à peine reconnue, voire pas du tout. Elle explique au lecteur comment elle écrit, en utilisant quelles techniques littéraires et dans quel but idéologique. Elle se concentre beaucoup sur le pouvoir de l’imagination dans la création d’un changement social, utilisant l’exemple du paradis dans la littérature pour montrer à quel point le langage et l’imagination contemporains peuvent être limitants, et à quel point les écrivains doivent sortir des sentiers battus pour imaginer des mondes qui n’existe pas encore.

La cinquième section contient les chapitres de « Hommage à Romare Bearden » à « Invisible Ink ». Il se concentre davantage sur le propre style d’écriture de Morrison, ses techniques et la signification de ses choix stylistiques qui informent son idéologie littéraire. Elle revient sur le sujet de l’esthétique et des artistes noirs afin de démontrer au lecteur qu’il n’y a pas de « réponse correcte » à la polémique qu’elle pose, c’est plutôt le monde dans son ensemble qui doit s’attaquer à ces problèmes pour créer le type de société jugé nécessaire. et désirable.

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