Résumé de la saleté américaine et description du guide d’étude

La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Cummins, Jeanine. Saleté américaine. Flatiron Books, 2020.

Le roman de Cummins est divisé en 36 chapitres et un épilogue, couvrant essentiellement les conséquences de seize exécutions par le cartel mexicain. La tragédie oblige la protagoniste et son fils à migrer aux États-Unis. De plus, Cummins a inclus un auteur pas à la fin du travail. Cela est dû à la tempête de controverse que l’œuvre a déclenchée.

Lydia Quixano Perez et son fils Luca sont les seuls survivants du massacre et doivent fuir le Mexique pour éviter d’être tués par le cartel. L’œuvre est racontée à la troisième personne, mais l’auteur oriente fréquemment la narration du point de vue d’un personnage particulier. C’est à travers les yeux de Luca que le public vit les meurtres.

Lydia se rend compte qu’elle doit disparaître alors que le cartel a mis un coup sur son mari Sebastian, et suppose qu’ils ont tué toute sa famille en guise de représailles pour un article qu’il a publié. Une fois qu’il sera découvert que Luca et Lydia sont vivants, ils seront chassés. Créant un plan au fur et à mesure, Lydia se dirige vers un hôtel mais est rapidement découverte par Javier Crespo Fuentes, le chef du cartel régnant. Les deux sont d’anciens amis, avant que Lydia ne sache que Javier était La Lechuza, chef du cartel de Los Jardineros. Ses grains de beauté sont partout et Lydia se rend compte qu’elle doit se diriger vers le nord pour s’échapper.

Lydia demande l’aide du colocataire de son mari, Carlos, pour s’échapper à Mexico dans l’espoir de prendre un vol pour les États-Unis. Cependant, elle est contrariée par un manque d’identification pour Luca, et est forcée de devenir une migrante. Sa seule échappatoire possible réside dans le voyage en train. La Bestia, ou la Bête, est le train de marchandises sur lequel les migrants voyagent illégalement. La seule façon de monter à bord est de sauter, une entreprise dangereuse et potentiellement mortelle.

Heureusement, Lydia et Luca se lient d’amitié avec deux filles du Honduras, Soledad et Rebeca. De simples adolescents, les deux montrent à Lydia comment monter à bord d’un train en marche et ils deviennent rapidement un quatuor. Les deux filles sont belles et attirent ainsi l’attention indésirable, ainsi que l’expérience d’un risque accru d’agression sexuelle ou d’enlèvement. Soledad a déjà été violée à plusieurs reprises, une des principales raisons de sa migration. Au cours du voyage, elle avoue qu’elle est enceinte, mais perd le bébé.

Au cours du voyage, Lydia réfléchit à son amitié avec Javier avant de connaître son identité en tant qu’el jefe de Los Jardineros. Elle se méfie lorsque Luca découvre un jeune homme possédant le tatouage du cartel d’une faucille avec des gouttelettes de sang. Lorenzo semble les harceler et s’approche finalement d’eux sur La Bestia pour montrer à Lydia un selfie d’elle et Javier. Il l’informe qu’il essaie de sortir de Los Jardineros mais la photo a été largement diffusée avec des instructions pour amener Lydia à Javier. Lorenzo suit les quatre voyageurs tout au long de leur voyage, au grand désarroi de Lydia. Il lui raconte aussi le suicide de la fille de Javier.

Le groupe voyage sur La Bestia le jour et reste à l’abri la nuit. A Culiacan, le train est perquisitionné par la migra. Les fonctionnaires corrompus rassemblent les migrants qui tentent de s’enfuir et prennent leurs biens. Un groupe d’hommes sépare Sole et Rebeca, et ils sont agressés physiquement et sexuellement puis renvoyés dans le groupe, brisés. Temporairement hébergés dans un entrepôt, les autorités demandent si des migrants sont mexicains. Un homme ment sur sa nationalité et se fait tirer dessus immédiatement. Lydia s’identifie comme mexicaine et elle et Luca sont autorisés à partir pour un prix. Luca insiste pour qu’ils paient pour la liberté de Sole et Rebecca.

Les quatre se dirigent vers Nogales, rencontrant un jeune garçon de Tijuana, Beto. Beto les renseigne sur les déportés qu’ils voient voyager vers le sud. À leur arrivée à Nogales, ils rencontrent El Chacal, le coyote engagé pour transporter Sole et Rebeca à travers la frontière. Il accepte à contrecœur de prendre les trois supplémentaires pour un prix. Le groupe est abrité dans un appartement pour attendre son voyage. Lorenzo apparaît à nouveau.

Rejoint par d’autres migrants, le groupe traverse le désert de Sonora. La randonnée est ardue et anxiogène car de nombreuses menaces se profilent : serpents à sonnettes, déshydratation, blessures, patrouille frontalière et même des justiciers zélés. À un moment donné, Luca développe une ampoule et lui et Lydia sont séparés du groupe. Une violente série d’orages se traduit par un déluge d’eau inondant une crevasse dans laquelle ils circulent. Un voyageur, Ricardin, se casse la jambe et doit se rendre à Ruby Road pour survivre.

Pendant une période de repos, Lorenzo tente de violer Rebeca et est contrecarré par El Chacal. Sole prend son arme et tue Lorenzo. Lydia accède au téléphone de Lorenzo, appelle Javier et lui dit que c’est fini et que son informateur est mort. Il professe ses sentiments pour elle en vain. L’asthme de Beto s’aggrave jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Il meurt malgré les efforts pour le sauver.

Sole, Rebeca, Lydia et Luca traversent la frontière en toute sécurité. L’épilogue décrit leur vie dans le Maryland avec le cousin de Sole. Il est difficile de s’acclimater, mais ils sont sûrs.

À la fin de l’œuvre, la note de l’auteur de Cummins aborde la controverse entourant l’œuvre. Elle aborde ses qualifications en tant qu’écrivain et reconnaît que c’est une lourde tâche d’écrire sur une expérience de migrant n’ayant jamais été un migrant. Elle décrit ses recherches, ainsi que les raisons pour lesquelles elle entreprend une entreprise aussi intimidante.