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Au cours de sa longue carrière d’écrivain, de philosophe et d’homme d’État, le poète sénégalais Léopold Sédar Senghor a inspiré d’innombrables jeunes écrivains à travers le monde francophone. Avec Aimé Césaire et Léon Damas, il fonde la négritude mouvement, qui soutenait que les Noirs de l’Afrique coloniale et des Caraïbes devaient être fiers de leurs racines africaines et trouver dans leurs traditions indigènes une source d’inspiration pour une nouvelle littérature et un nouveau mode de vie. Senghor a ensuite mis ces idées en pratique dans son vaste domaine d’activité. Il a écrit abondamment en tant que poète et en tant que philosophe de la nouvelle culture et politique de l’indépendance africaine de la domination coloniale. Sur le plan politique, il a été l’un des artisans majeurs de l’indépendance de son propre pays, le Sénégal, et plus généralement de l’Afrique occidentale française. Il a été président du Sénégal pendant deux décennies.
« Prière aux Masques » est typique de l’écriture de Senghor tout au long de sa longue carrière, bien qu’elle soit issue de son premier recueil, Chants de l’ombre, publié en 1945. Il présente clairement les traits qui caractériseront son écriture poétique : l’utilisation de thèmes et de décors africains, les longs vers très rythmés rappelant la Bible et Walt Whitman, les évocations de la musique et du chant, et le contraste des vitalité d’une Afrique mythique (et future) avec le présent de l’Europe et de l’Afrique sous le colonialisme. C’est le poème d’un jeune homme cherchant à se connecter avec un passé qui, selon lui, lui donnera l’inspiration pour lutter contre la vie endommagée du présent afin de forger un avenir meilleur pour lui-même et son peuple.
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