jeudi, décembre 19, 2024

Résumé de la nuit et guide d’étude descriptif

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En 1944, Elie Wiesel est un adolescent juif qui consacre beaucoup de temps et d’émotion à l’étude du Talmud et de la mystique juive sous la tutelle de Moché le Beadle dans le petit village de Sighet, en Transylvanie (Roumanie). Après avoir été expulsé par la police hongroise parce qu’il était étranger, Moché le Beadle revient au village, échappant de peu à une embuscade de la Gestapo, pour avertir ses frères juifs de la grave menace que représentent pour eux les envahisseurs nazis à venir. Néanmoins, les dirigeants juifs de Sighet restent détendus et ambivalents, même après que le peuple juif ait été regroupé dans des ghettos surveillés. Au printemps suivant, les autorités allemandes et hongroises commencent à expédier des Juifs via des trains exigus vers le complexe d’Auschwitz-Birkenau. Elie et sa famille sont embarqués dans le cadre du convoi final. Des dizaines de villageois sont entassés dans des wagons couverts, avec presque pas de nourriture ni d’eau à partager entre eux. Madame Schächter, une des déportées, devient hystérique avec des visions (prophétiques) de flammes et de fournaises.

Tard dans le troisième jour de la déportation, le groupe de captifs voit des flammes terrifiantes s’élever au-dessus d’immenses fournaises et recule devant la puanteur de la chair brûlée. Des gardes armés de gourdins et de fusils séparent le groupe d’Elie en deux groupes : ceux aptes aux camps de travail et ceux condamnés aux fourneaux. Elie et son père Chlomo mentent sur leur âge et sont transférés au camp de concentration d’Auschwitz avec d’autres hommes valides. La mère d’Elie et ses trois sœurs disparaissent à Birkenau, le camp de la mort. Elie ne les revoit plus. Après avoir vu des nourrissons jetés dans une fosse enflammée, Elie abandonne sa foi en un Dieu qu’il accuse de rester silencieux et indifférent aux atrocités.

Chaque jour, Elie et son père luttent pour conserver leurs forces afin de rester dans le groupe « Apte au travail ». Des gardes cruels imposent des punitions sadiques et erratiques. Au bout de trois semaines, Elie et son père sont obligés de marcher jusqu’à Buna, une usine du complexe d’Auschwitz, où ils trient des pièces électriques dans un entrepôt d’électronique. La cruauté culmine avec la pendaison d’un adolescent par les gardes. Elie le regarde mourir d’une manière tortueuse et lente.

Désespéré, Elie devient de plus en plus déprimé pendant les offices de Roch Hachana. Lors de la sélection suivante, le médecin choisit son père. Chlomo, cependant, passe un deuxième examen physique et est épargnée par les fourneaux. Elie subit une intervention chirurgicale pour réparer son pied gonflé de pus.

Parce que les forces de libération russes se rapprochent toujours plus du camp nazi, les gardes évacuent Buna en janvier 1945. Les captifs sont parqués pendant la nuit dans un froid glacial sur une quarantaine de kilomètres en route vers Gleiwitz. Elie enveloppe son pied ensanglanté dans des bandes de couverture. Les Juifs qui hésitent sont fusillés. Elie prie pour avoir la force de sauver son père de la mort. Ceux qui survivent à ce voyage ardu s’entassent dans une cabane bondée. Survivant pendant trois jours avec seulement quelques poignées de neige, les captifs restants sont entassés dans un train pour un voyage d’une semaine et demie jusqu’à Buchenwald, dans le centre de l’Allemagne. Au final, Elie et Chlomo font partie des douze seuls captifs à avoir survécu à toute l’épreuve.

Elie essaie de soigner son père. La dysenterie, la malnutrition et la violence vicieuse privent progressivement Chlomo des quelques jours de vie qui lui restent. Elie dégénère en petite frénésie après la détérioration de son père. Lorsqu’il récupère, son père est parti. Elie craint d’avoir été envoyé dans les fourneaux ardents alors qu’il s’accrochait encore à la vie. La résistance éclate à Buchenwald. Au printemps, les forces américaines libèrent le camp. Elie est tellement dévasté par ses tribulations qu’il se regarde dans un miroir et n’y discerne que le reflet d’un cadavre.

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