dimanche, décembre 29, 2024

Résumé de la nuit et description du guide d’étude

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En 1944, Elie Wiesel est un adolescent juif qui consacre beaucoup de temps et d’émotion à l’étude du Talmud et de la mystique juive sous la tutelle de Moché le Beadle dans le petit village de Sighet, en Transylvanie (Roumanie). Après avoir été expulsé par la police hongroise parce qu’il était étranger, Moché le Beadle revient au village, échappant de peu à une embuscade de la Gestapo, pour avertir ses frères juifs de la grave menace que représentent pour eux les envahisseurs nazis à venir. Néanmoins, les dirigeants juifs de Sighet restent détendus et ambivalents, même après que le peuple juif ait été regroupé dans des ghettos supervisés. Au printemps suivant, les autorités allemandes et hongroises commencent à expédier des Juifs par des trains exigus vers le complexe d’Auschwitz-Birkenau. Elie et sa famille sont expédiés dans le cadre du convoi final. Des dizaines de villageois sont entassés dans des wagons couverts avec à peine de la nourriture et de l’eau à partager entre eux. Madame Schächter, l’une des déportées, devient hystérique avec des visions (prophétiques) de flammes et de fourneaux.

Tard dans le troisième jour de la déportation, le groupe de captifs voit des flammes terrifiantes s’élever au-dessus d’énormes fournaises et recule devant la puanteur de la chair brûlée. Des gardes armés de gourdins et de fusils séparent le groupe d’Elie en deux groupes : ceux aptes aux camps de travail et ceux damnés aux fourneaux. Elie et son père, Chlomo, mentent sur leur âge et sont transférés au camp de concentration d’Auschwitz avec d’autres hommes valides. La mère et les trois sœurs d’Elie disparaissent à Birkenau, le camp de la mort. Elie ne les revoit plus jamais. Après avoir vu des nourrissons être jetés dans une fosse enflammée, Elie abandonne sa foi en un Dieu qu’il accuse de rester silencieux et indifférent aux atrocités.

Chaque jour, Elie et son père luttent pour maintenir leurs forces afin de rester dans le groupe « Fit to work ». Des gardes cruels imposent des châtiments sadiques et erratiques. Au bout de trois semaines, Elie et son père sont contraints de marcher jusqu’à Buna, une usine du complexe d’Auschwitz, où ils trient des pièces électriques dans un entrepôt d’électronique. La cruauté culmine avec la pendaison d’un adolescent par les gardes. Elie le regarde mourir d’une manière horriblement lente.

Désespéré, Elie devient de plus en plus déprimé pendant les offices de Roch Hachana. A la sélection suivante, le médecin choisit son père. Chlomo, cependant, passe un deuxième examen physique et est épargné des fourneaux. Elie subit une intervention chirurgicale pour réparer son pied enflé de pus.

Parce que les forces de libération russes se rapprochent de plus en plus du camp nazi, les gardes évacuent Buna en janvier 1945. Les captifs sont parqués à travers les forêts européennes pendant la nuit dans un froid glacial sur quarante miles en route vers Gleiwitz. Elie enveloppe son pied saignant dans des bandes de couverture. Les Juifs qui vacillent sont fusillés. Elie prie pour avoir la force de sauver son père de la mort. Ceux qui survivent à la randonnée ardue s’entassent dans une cabane bondée. Survivant pendant trois jours avec seulement des poignées de neige, les captifs restants sont entassés dans un train pour un trajet d’une semaine et demie jusqu’à Buchenwald, dans le centre de l’Allemagne. En fin de compte, Elie et Chlomo sont parmi les douze seuls captifs qui survivent à toute l’épreuve.

Elie essaie de soigner son père pour qu’il retrouve la santé. La dysenterie, la malnutrition et la violence vicieuse privent progressivement Chlomo des quelques jours de vie qui lui restent. Elie dégénère en une petite frénésie après la détérioration de son père. Lorsqu’il se rétablit, son père est parti. Elie craint d’avoir été envoyé dans les fournaises ardentes alors qu’il s’accrochait encore à la vie. La résistance éclate à Buchenwald. Au printemps, les forces américaines libèrent le camp. Elie est tellement dévasté par ses tribulations qu’il se regarde dans un miroir et ne peut discerner que le reflet d’un cadavre.

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