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« La mort de la femme Wang », de Jonathan D. Spence, donne au lecteur une idée approfondie de la vie dans un petit comté du nord de la Chine, dans les années 1670. Le livre est une reconstruction historique du comté de T’an-ch’eng, dans la province de Shantung. Il s’agit d’une zone située sur les affluents du fleuve Jaune, à l’intérieur des terres mais non loin de la mer. Selon la préface, l’auteur est amené à étudier le comté de T’an-ch’eng après avoir découvert l’histoire de la femme Wang, mais cette histoire particulière n’occupe qu’un peu plus de vingt pages du livre. L’auteur utilise trois principales sources primaires, parmi de nombreuses autres sources secondaires. L’une de ces principales sources est « l’Histoire locale de T’an-ch’eng », par le savant chinois Feng K’o-ts’an, qui l’a écrite en 1673, et possède une grande quantité d’informations sur la région. Feng, qui écrit cette histoire, est décrit dans le premier chapitre, « Les observateurs » et concentre son travail sur les famines récurrentes, le banditisme et même un tremblement de terre qui dévaste le comté de T’an-ch’eng. Feng dans son travail d’histoire est franc sur l’effondrement de la population et de la superficie des terres cultivées au cours des cinquante années précédant la rédaction de l’ouvrage en 1673.
Le deuxième groupe de sources primaires utilisées par l’auteur est les Mémoires et le Manuel de Huang Liu-hung qui est magistrat, ou juge, dans le comté, dans les années 1670. Huang est aussi parfois un personnage du livre et joue un rôle important en tant que juge dans le procès concernant le meurtre de la femme Wang. La troisième source principale utilisée est celle des récits de l’écrivain de fiction P’u Sung-ling, qui vit dans une zone à l’extérieur mais très proche de T’an-ch’eng. Les histoires de P’u Sung-ling occupent une partie substantielle du livre et lui donnent une qualité plus vivante et romanesque. Parfois, le livre se lit comme une collection d’histoires fictives, bien que son but soit d’être une reconstruction historique, et le livre a des notes détaillées à la fin du livre et une bibliographie.
Les éléments de la vie du comté de T’an-ch’eng sont décrits après les premières informations générales. L’un des enjeux est celui de la terre, sa capacité à nourrir les gens et la capacité des personnes vivant sur la terre à payer des impôts. Il y a aussi les problèmes particuliers de la vie des veuves et leurs luttes pour obtenir un revenu et élever des enfants, en particulier des fils. Après de nombreuses observations générales sur le banditisme dans le comté, le quatrième chapitre décrit dans la fiction et à partir de documents historiques, les crimes d’un groupe de bandits et la lutte des honnêtes gens pour arrêter leurs meurtres et leurs vols. Enfin, au chapitre 5, à travers des sources primaires et des histoires, les droits des femmes en général sont examinés, ce qui conduit au triste cas de la mort de la femme Wang.
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