Aperçu de La maison des soixante pères Sommaire:
Meindert DeJong est un bon conteur ; dans La Maison des soixante pères, les lecteurs s’inquiètent pour la sécurité de Tien Pao et de son cochon. Le suspense vient de moments dramatiques, comme lorsque le sampan est entraîné dans la rivière dangereusement gonflée, mais aussi des détails de la vie quotidienne de Tien Pao. Trouvera-t-il de la nourriture ? Devra-t-il sacrifier son cochon de compagnie, Gloire-de-la-République ? DeJong fait ressentir au lecteur la même peur, la même détermination, la même exaltation que Tien Pao ressent. Le garçon n’envisage jamais d’abandonner; pour lui il n’y a pas d’autre chemin que celui de retour à ses parents. Au cours de ses aventures, Tien Pao doit faire face à la solitude et à l’isolement, et il apprend des leçons sur la privation, la loyauté et la véritable bravoure, qui n’est pas récompensée par des médailles.
Bien que le cadre soit étranger à la plupart des lecteurs américains, Tien Pao ressent des émotions familières. La…