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« The Management of Grief » est un récit fictif poignant de la réaction d’une femme à l’attentat à la bombe du vol 182 d’Air India en 1985. Il a été publié pour la première fois en 1988 dans la collection L’intermédiaire et autres histoires, lauréat du National Book Critics Circle Award 1988. « The Management of Grief » raconte l’histoire de Shaila Bhave, une Indienne canadienne hindoue qui a perdu son mari et ses deux fils dans l’accident. Dans une narration à la troisième personne, Shaila raconte les événements émotionnels entourant l’événement et explore leurs effets sur elle-même, la communauté indienne canadienne et les Euro-Canadiens traditionnels. L’intervention maladroite d’un travailleur social du gouvernement représente les faux pas du gouvernement canadien dans la gestion générale de la catastrophe.
Mukherjee elle-même a eu une profonde réaction personnelle à l’accident, ayant vécu au Canada de 1966 à 1980 avec son mari, Clark Blaise. Elle était enragée par l’interprétation du gouvernement canadien de l’accident comme une affaire étrangère «indienne» alors que la très grande majorité des victimes étaient des citoyens canadiens. Dans une enquête de la longueur d’un livre et un récit de l’incident, Le chagrin et la terreur, co-écrit avec Blaise, Mukherjee reconstitue l’attentat à la bombe et les événements qui l’ont précédé, accusant le gouvernement d’ignorer les signes clairs du terrorisme khalistani cultivé sur le sol canadien. Mukherjee soutient que le gouvernement a rejeté l’escalade du factionnalisme indien canadien (par exemple, les Khalistanis canadiens contre les hindous canadiens) comme une lutte «culturelle» qui serait mieux réglée parmi les «Indiens». Elle blâme la politique officielle du Canada en matière de « multiculturalisme », qui encourage ostensiblement la tolérance et l’égalité, mais favorise effectivement la division et la discrimination au-delà des frontières raciales.
Le chagrin et la terreur est un précurseur émouvant et non fictif de « The Management of Grief », articulant les coûts humains de l’escalade du conflit intra-ethnique indien dont la portée n’exempte pas les émigrants nord-américains du pays. Comme le déplore Shaila : « Nous, qui sommes restés en dehors de la politique et avons fait le tour du monde pour éviter les querelles religieuses et politiques, avons été les premiers dans le Nouveau Monde à en mourir. »
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