Résumé de la fragilité blanche et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : DiAngelo, Robin. Fragilité blanche. Beacon Press, 2018.

L’auteur, un universitaire qui a été impliqué dans la formation contre le racisme, écrit sur les façons dont les Blancs se dispensent d’améliorer le racisme dans notre société en utilisant des stratégies défensives qui leur permettent de maintenir le statu quo. Ces stratégies comprennent des déclarations, des croyances et des hypothèses que l’auteur regroupe sous le terme de « fragilité blanche ». Elle montre au lecteur quelles sont ces hypothèses et comment les modifier pour lutter plus efficacement contre le racisme.

DiAngelo commence son récit par une analyse de la nature raciste de notre société et de la manière dont la race nous affecte tous, et elle informe le lecteur blanc que le lecteur est raciste par définition parce que notre société est tellement imprégnée de race. DiAngelo note que nous vivons dans une société ségréguée dans laquelle les Blancs et les personnes de couleur ont rarement la chance d’engager des conversations honnêtes et de bien se connaître. Elle se penche ensuite sur les façons dont les Blancs tentent de se protéger de s’engager dans un travail antiraciste en affirmant qu’ils sont objectifs ou qu’ils voient tout le monde comme des individus. DiAngelo démystifie l’idée que ces défenses sont réalisables dans la société américaine, car les gens ne sont pas seulement des individus mais font partie de groupes plus larges qui sont touchés par le racisme et les forces de la suprématie blanche. L’auteur poursuit en exposant d’autres erreurs qui protègent les Blancs et qui servent la fragilité blanche, comme l’idée binaire bon/mauvais. C’est l’idée que l’on est soit un raciste qui a la mousse dans la bouche qui commet des actes racistes violents, soit une personne blanche non raciste bienveillante. Les Blancs ne sont en fait pas divisés par ce binaire. L’auteur montre que le racisme a acquis une nature plus subtile et insidieuse dans le monde d’aujourd’hui et que les Blancs tiennent souvent des propos racistes en compagnie d’autres Blancs mais pas devant des personnes de couleur. Les Blancs utilisent également un langage codé que l’auteur qualifie de racisme aversif, dans lequel ils font indirectement référence à des idées racistes dans ce qu’ils disent (par exemple, les Blancs doivent vivre dans des quartiers entièrement blancs pour fréquenter de bonnes écoles). En conséquence, les Blancs renforcent leur sens de la solidarité blanche, et leur fragilité face au racisme permet à la structure de pouvoir qui applique le racisme de continuer sans diminuer.

L’auteur inclut des remarques et des comportements réels de Blancs suivant une formation antiraciste pour montrer comment ils utilisent la colère, la peur, l’éloignement, l’intellectualisation et d’autres défenses pour éviter de faire le travail d’amélioration du racisme. Elle réserve une section spéciale aux femmes blanches, dont les larmes servent à détourner l’attention du travail de réduction du racisme et qui renforcent le stéréotype des femmes blanches comme des demoiselles en détresse qui ont besoin de la protection des hommes. Elle conclut avec des idées sur la façon dont les Blancs peuvent aborder les conversations et les commentaires sur la race d’une manière moins défensive et sur les façons dont les Blancs peuvent en apprendre davantage sur la race. Tout au long du récit, elle est honnête sur ses propres préjugés et ses lacunes, et elle partage ses expériences personnelles face à la race avec le lecteur.



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