La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Davis, Lydia. La fin de l’histoire. Picador, 1995.
Le roman de Lydia Davis La fin de l’histoire est écrit du point de vue de la première personne et emploie à la fois le passé et le présent. Davis défie les notions traditionnelles d’intrigue et de structure dans ce travail, et les scènes du passé, du présent et du futur se croisent ou se chevauchent souvent. Le résumé suivant adhère à un mode d’explication linéaire et s’appuie sur le présent.
Lorsque la narratrice anonyme à la première personne est dans la trentaine, elle déménage sur la côte ouest pour commencer un nouveau poste d’enseignante dans un collège côtier. Elle s’installe dans une vieille maison avec une femme nommée Madeleine, avec qui elle devient bientôt proche. Peu de temps après, elle assiste à une réception, où elle rencontre un séduisant étudiant de 22 ans. Cette nuit-là, la narratrice, l’étudiante et ses amis vont ensemble dans un café. Ensuite, la narratrice et l’élève achètent de la bière dans une épicerie locale et retournent chez elle. Ils passent la nuit ensemble et leur histoire d’amour commence.
Bientôt, l’amant commence à chercher le narrateur à la fois sur et hors campus. Ils développent rapidement un modèle à leur relation. Bien que l’amant ne vive qu’à un kilomètre du narrateur, elle n’aime pas passer du temps chez lui. Lorsque la narratrice et l’amant ne sont pas ensemble, la narratrice travaille ses cours et son écriture. Quand ils sont ensemble, elle se sent satisfaite. Cependant, vers le milieu de leur relation, elle commence à remarquer des choses chez l’amant qu’elle n’aime pas. Il semble irresponsable et jeune. Ses amis sont inintéressants et immatures. Pire encore, l’amant semble dépendre des femmes pour l’ancrer dans le monde.
Lorsque le narrateur revient d’un voyage sur la côte Est, l’amant lui dit qu’il a rencontré quelqu’un de nouveau et que leur liaison est terminée. Le narrateur ne veut pas le croire. Pendant les cinq jours suivants, elle le traque dans la ville, désespérée de le convaincre de revenir vers elle. Après les cinq jours, elle décide d’arrêter de le poursuivre avec une telle intensité. Malgré cette résolution, elle ne peut s’empêcher de penser à l’amant. Elle l’appelle souvent. Elle se présente à la station-service où il travaille. Elle l’invite à faire la fête après la fête. Elle ne peut pas comprendre ce qui s’est passé, ni pourquoi elle ressent tant de douleur.
Elle commence à écrire sur l’amant. Plus elle écrit sur lui, moins il semble réel. Puis l’amant demande s’il peut emménager dans son garage. Lorsque le narrateur ne le laisse pas, l’amant demande s’il peut ranger ses affaires dans le garage à la place. Quelques mois plus tard, il sort ses affaires du garage. C’est la dernière fois que le narrateur le voit.
Quelques années plus tard, le narrateur visite le désert avec un autre homme. Elle s’éloigne d’elle-même et trouve la dernière adresse de l’amant. Ensuite, elle s’arrête dans une librairie et boit une tasse de thé amer.
Des années plus tard, la narratrice vit sur la côte Est avec son compagnon, Vincent. Bien que beaucoup de temps se soit écoulé depuis sa rupture avec l’amant, elle ne peut s’empêcher d’essayer de transformer leur histoire en fiction. Elle travaille sans cesse sur le roman, doutant de toute approche du projet. Avec le temps, l’œuvre lui accorde une perspective sur la relation et la rupture. Elle se rend compte que la tasse de thé amère marque la fin de son histoire avec l’amant, et donc de son roman.