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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Omotoso, Yewande. La femme d’à côté. Picador. 2016.
The Woman Next Door est un roman contemporain sur les relations raciales sud-africaines de Yewande Omotoso dans lequel deux femmes âgées et veuves – une noire, une blanche – tentent de surmonter leur passé tout en se liant d’amitié. Hortensia James, riche et bien connue de son entreprise de design d’intérieur, vit à Kitterijn, un quartier riche et presque entièrement blanc de Constantia, une banlieue de Cape Town. Pendant des années, la noire Hortensia a été une femme amère, ayant traité l’affaire de plusieurs années de son mari aujourd’hui décédé qui l’a amenée à devenir caustique avec la plupart des gens par défaut.
Hortensia a eu une querelle de longue date avec sa voisine, la blanche Marion Agostino. Hortensia pense que Marion est raciste et se réjouit de sa querelle avec Marion. Marion, quant à elle, bien qu’elle admette avoir eu des tendances racistes dans sa jeunesse, a parcouru un long chemin et ne se croit plus raciste. De même, elle croit qu’il y a plus dans la vie que la race. Marion, dont le mari décédé l’a laissée sans argent et lourdement endettée, se nourrit des choses qu’elle peut contrôler dans le présent, comme le comité de quartier. La querelle de longue date de Marion avec Hortensia fait continuellement surface au comité (auquel Hortensia assiste et appelle constamment raciste). Marion, une architecte à la retraite, nourrit du ressentiment à l’idée que Marion habite au 10 Katterijn, car Marion elle-même espérait y vivre : c’était la première maison qu’elle ait jamais conçue et avait essayé pendant des décennies d’acheter la maison.
Le comité est confronté à deux problèmes. Tout d’abord, un acte gouvernemental qui accorde de l’argent et des terres aux Sud-Africains qui ont été injustement escroqués de leurs terres et de leurs maisons dans le passé, tourne son regard vers Katterijn Vineyard, propriété de la famille Von Struiker. La famille Von Struiker a un héritage de racisme et d’esclavage, bien qu’elle ait acquis la terre qu’elle possède maintenant contestée légalement. Au même moment, Hortensia apprend que les descendants d’esclaves qui vivaient sur sa propriété souhaitent enterrer les cendres de leur grand-mère dans un arbre funéraire. Dans un premier temps, Hortensia rejette la demande tandis que Marion cherche à stopper la perte des terres viticoles. Mais cela change plus tard.
La décision d’Hortensia de faire des travaux sur le n° 10 exaspère Marion, mais un accident de travail entraîne la destruction d’une partie de la maison de Marion, le n° 12, à cause d’une grue en fuite. Hortensia doit ravaler sa fierté et s’excuser – et offre à Marion la chance de vivre avec elle. Marion accepte, et au cours des semaines qui suivent, les deux femmes en apprennent davantage l’une sur l’autre. Par exemple, Hortensia avoue qu’elle se sent coupable de n’avoir jamais pu devenir mère et en veut à son mari décédé d’avoir eu un enfant hors mariage. Marion avoue qu’elle-même, avec quatre enfants, se sent comme une mère ratée alors que trois de ses enfants restent à peine en contact. Hortensia avoue pourquoi elle déteste tant de gens, tandis que Marion avoue qu’elle est profondément coupable du passé raciste de l’Afrique du Sud et de sa propre inaction contre l’apartheid.
Finalement, à la demande pressante de Marion, Hortensia accepte d’autoriser l’enterrement de la grand-mère sur sa propriété à l’arbre. Avec une clarté d’amitié, Marion en vient à convenir qu’il faut faire quelque chose pour ceux qui recherchent la terre au vignoble. L’État parvient à une solution où une partie d’un parc voisin sera remise au contrôle des demandeurs. À la fin du roman, Hortensia et Marion commencent à se promener ensemble, à passer plus de temps ensemble et à devenir de véritables amis l’un avec l’autre.
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