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Quand « Last Request » de Joel Brouwer a été publié dans sa première (et unique, à ce jour) collection Exactement ce qui s’est passé en 1999, c’était l’un des nombreux poèmes qui surprenaient les lecteurs avec un sujet macabre et un humour un peu bizarre. Avec des titres de poèmes tels que « Un ancien membre du Parlement kenyan arrêté pour avoir « imaginé la mort » du président Daniel Arap Moi », « Des astronomes détectent de l’eau dans une galaxie lointaine » et « Enfermer le Russe », Brouwer montre à son public qu’il est pas peur d’enfreindre les règles de la poésie formelle ou « attendue ». Son travail aborde tous les sujets, et « Last Request » en est un bon exemple. Son sujet est non seulement étrange et drôle mais aussi effrayant et tragique.
Dans ce poème, l’orateur demande qu’après sa mort, son corps soit enseveli dans une pyramide en carton et placé dans l’arrière-cour d’abord, puis emmené dans une décharge et laissé parmi la puanteur de la nourriture gâtée et des mouches affamées bourdonnant autour des piles de des ordures. Aussi étrange et déplorable que cela puisse paraître, l’orateur présente un bon dossier pour sa demande et le fait dans un langage simple, honnête et parfaitement sain d’esprit, malgré son désir manifestement fou. « Last Request » est drôle par endroits, triste par d’autres et toujours surprenant. Ce mélange de qualités intrigantes est ce qui distingue l’œuvre de Brouwer parmi la foule de jeunes poètes américains contemporains, et c’est ce qui rend ce poème à la fois délicieux et déprimant.
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