[ad_1]
Comme si leur quasi-extinction, la fréquentation obligatoire des pensionnats et la violation constante des droits issus de traités par le gouvernement américain ne suffisaient pas, les Amérindiens ont été encouragés à quitter les réserves pour la grande ville au cours des années 1950 et 1960. Beaucoup l’ont fait, mais très peu ont réussi dans les grandes zones urbaines. Afin d’apporter le soutien nécessaire et d’offrir de l’espoir à ces personnes, elles ont formé des groupes politiques (Red Power, ARM, AIM, et al.). Ces organisations les ont encouragés à rejeter tout sentiment de honte de leur culture et ont aidé des individus alors qu’ils menaient des batailles devant les tribunaux, dans les parcs fédéraux et dans les villes à travers l’Amérique pour leurs droits.
Plus important encore, ces actions ont coïncidé avec un retour des gens à leurs traditions. Les militants amérindiens ont inspiré les jeunes à apprendre autant de vieilles méthodes qu’ils le pouvaient. Une femme Laguna qui faisait partie de cette renaissance culturelle est devenue son auteur le plus célèbre.
Déjà très appréciée pour son recueil de poésie, Lagune femme (1974), Leslie Marmon Silko est devenue la première romancière amérindienne avec La cérémonie (1977). L’histoire illustre l’importance de récupérer les vieilles histoires et de les fusionner avec la réalité moderne pour créer une culture plus forte. Dans le roman, un jeune homme nommé Tayo, de la réserve de Laguna, revient de combats dans le Pacifique. Il souffre d’une fatigue de combat que la médecine blanche ne peut guérir. À travers sa lutte pour retrouver la santé, nous apprenons que le moyen de guérir soi-même, la terre et les gens, est de redécouvrir les cérémonies traditionnelles négligées et notre relation à la terre. Remarquée techniquement pour son récit non chronologique et sa capacité à mélanger poésie et prose. Silko a été salué comme un maître romancier.
[ad_2]
Source link -2