[ad_1]
Le poème d’Ezra Pound de 1920 « Hugh Selwyn Mauberley » est un jalon dans la carrière du grand poète moderniste américain. Dans le poème, Pound utilise deux alter ego pour discuter des douze premières années de sa carrière, une période au cours de laquelle les préoccupations esthétiques et littéraires ont pleinement retenu l’attention de Pound. Le poème reconstruit le Londres littéraire de la période édouardienne, recréant le sentiment dominant sur ce que la littérature devrait être et décrivant également les propres croyances esthétiques rebelles de Pound. Le poème nous emmène également à la catastrophe du début du XXe siècle, la Première Guerre mondiale, et illustre sans détour ses effets sur le monde littéraire. Le poème procède ensuite à un «envoi», ou un envoi, puis à cinq poèmes racontés à travers les yeux d’un deuxième alter ego.
Dans la première section du poème, Pound se décrit comme « EP », un esthète typique du début du siècle, puis dans la seconde, il devient « Mauberley », un esthète d’un genre différent. EP et Mauberley sont des facettes du propre personnage de Pound que, dans un sens, le poème est censé exorciser. Après avoir composé ce poème, Pound quitta Londres pour Paris et, peu après, pour l’Italie, où sa vision de son rôle de poète changea radicalement. Son travail ne serait plus principalement concerné par l’esthétique; après 1920, il a commencé à se concentrer sur l’écriture Les Chants et sur l’étude de la politique et de l’économie. « Hugh Selwyn Mauberley » n’est pas seulement l’adieu de Pound à Londres ; c’est l’adieu définitif de Pound à lui-même.
[ad_2]
Source link -2