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Lorsque Socrate s’efforce d’interroger Gorgias sur la rhétorique, leur discussion se transforme en une exposition d’arguments entre Socrate, Gorgias et Polus. Tout en définissant la rhétorique, Socrate provoque une discussion sur la nature, l’influence et la pratique de la rhétorique. Dans le débat, diverses questions morales, philosophiques et spirituelles sont soulevées.
Lorsque Gorgias est incapable de définir la rhétorique et se contredit, son disciple Polus le défend. Socrate creuse la différence entre le concept et la forme qui pour lui relève davantage de la flatterie et de l’imposture. Tout comme la cuisine suscite le plaisir, la rhétorique évoque la gratification. Les deux impliquent des compétences plutôt que de l’art.
L’argument avance alors que Gorgias et Polus trouvent que la rhétorique est un outil puissant que Socrate ridiculise en raison de leur incapacité à montrer pourquoi la rhétorique enseigne tout bien qu’elle ne sache rien. À travers une série de paradoxes, Socrate prouve que la rhétorique n’a aucun pouvoir, tout en soulevant des questions de justice, de morale et de philosophie.
La dernière partie de l’argument qui traite principalement de la relation entre le pouvoir et la justice est guidée par le dialogue entre Socrate et Calliclès. Pour Calliclès, le plaisir doit être poursuivi, tandis que le pouvoir est la conséquence de la force et de l’ordre naturel. Ceux qui sont forts doivent gouverner ceux qui sont faibles, et la loi fait partie des conventions conçues par les faibles pour défendre les faibles.
Socrate considère le pouvoir comme un outil de maîtrise de soi et la capacité de choisir entre ce qui est bien ou mal plutôt que comme un contrôle des autres, prouvant que ceux qui tirent le mal du pouvoir sont misérables et doivent nécessairement être malheureux. Sa définition du bonheur implique la poursuite de la vertu et de l’honneur.
Pour Socrate, il est très important de préserver son âme dans les conditions les plus saines au moment du jugement final. Comme le jugement final n’exonère aucune apparence ou prétention flatteuse, seule la vérité nue compte.
Socrate critique les rhéteurs et les sophistes, peu soucieux des effets de leur influence tant qu’elle leur profite. Lorsque ses adversaires sont incapables de répondre à d’autres questions, il prononce le discours final.
Selon lui, faire le mal est pire que souffrir, tandis que la justice profite à ceux qui ont tort et ont besoin d’être corrigés. La flatterie doit être évitée et le plaisir, comme toutes les autres actions, doit produire le bien. Comme seule la justice peut assurer une âme saine, la justice est de la plus haute importance et doit être poursuivie.
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