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Fin du jeu est la deuxième pièce publiée de Samuel Beckett. L’intrigue est continue, ininterrompue par des scènes ou des actes séparés. Roger Blin a d’abord produit cette pièce en France à la Cour Royale, en 1957, et plus tard Blin et Georges Devine l’ont recréée dans une production anglaise. Les deux ont été mal accueillis par presque tous les critiques londoniens. Ce n’est qu’après la désormais célèbre production parisienne de 1964, mettant en vedette Patrick Magee et Jack Macgowran dans les rôles de Hamm et Clov, que Fin du jeu reconnu comme un chef-d’œuvre.
Au début de la pièce, Hamm est en train de mourir dans un monde qui semble toucher à sa fin. Hamm est satisfait de savoir que toute l’existence peut s’effacer. Hamm est confiné sur une chaise et, tout au long de la pièce, il rejette, à contrecœur, les perspectives de vie continues : la nourriture ; analgésiques; son serviteur Clov, dont il est totalement dépendant ; la perche qui lui permet de déplacer son fauteuil roulant ; et tenant le chien, sur lequel il prodigue son affection.
Les parents de Hamm, Nagg et Nell, ayant perdu leurs jambes il y a de nombreuses années dans un accident de vélo, vivent dans des poubelles dont ils sortent parfois pour être maudits par leur fils. Sa mère meurt et Hamm, sachant que Clov le quitte, se prépare pour sa dernière bataille, d’abord pour survivre à son père, puis pour affronter une mort inévitable sans l’aide des quelques objets qui l’ont réconforté dans ses derniers jours. Hamm monologue en termes des derniers coups aux échecs, un roi évitant l’échec et mat aussi longtemps que possible avec des apartés sévères sur la religion, « Sortez d’ici et aimez-vous les uns les autres ! Lèche ton voisin comme toi-même ! » Il fait écho à l’aphorisme du fossoyeur de Pozzo dans En attendant Godot quand il dit : « La fin est au commencement et pourtant tu continues. » Clov se prépare à partir, détestant Hamm pour ses torts passés, mais maintenant sans pitié pour Hamm.
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