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Le poème de Robert Creeley « Fading Light », initialement publié dans un recueil de poèmes de 1988 intitulé les fenêtresa été réédité en 2001 dans Juste à temps, qui contient l’intégralité du contenu de trois des premières collections de Creeley. Ces poèmes illustrent les thèmes et les styles avec lesquels le poète s’est engagé à l’approche de l’âge de soixante-dix ans. Ainsi, il représente un effort mûr d’un poète qui écrit depuis la fin de la vingtaine. Le poème est court, seulement douze lignes, et sa longueur de ligne est un peu plus étendue que dans la plupart de ses poèmes. Beaucoup de poèmes de Creeley sont courts, parfois si courts qu’ils n’atteignent la compréhensibilité que dans le cadre d’un groupe de poèmes plus long. Le poème Creeley typique a tendance à être un flot de mots nerveux sur une page principalement blanche. En effet, pour un poète qui place souvent un seul mot, parfois un mot aussi simple que « le » pour se tenir seul comme une ligne, ses lignes dans ce poème marquent un changement stylistique mineur. « Fading Light » est un poème qui commence par une image très simple – une image du crépuscule vue à travers une fenêtre ouverte – une image banale, presque impersonnelle, qui passe de la perception à la réflexion sur le temps et la mémoire, le tout dans un style austère et lointain. , celui dans lequel la diction est dépouillée et délibérément simple. Contredisant la simplicité de la diction, cependant, le poète utilise un certain nombre de techniques pour rendre l’œuvre quelque peu difficile à interpréter lors d’une première lecture ou audition. Le poème est ponctué comme une seule phrase, mais il est composé de fragments construits de manière si délibérée et ambiguë que le lecteur doit interpréter où et comment les différentes parties interagissent pour créer un tout significatif. C’est la difficulté à comprendre exactement ce qui est dit qui amène un lecteur attentif à prêter attention à la diction, à la syntaxe, à l’imagerie et au son du poème.
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