Réponse LH au test sanguin GnRH


Comment le test est effectué

Un échantillon de sang est prélevé, puis vous recevez une injection de GnRH. Après un certain temps, d’autres échantillons de sang sont prélevés afin que la LH puisse être mesurée.

Comment se préparer au test

Aucune préparation particulière n’est nécessaire.

Comment le test se sentira

Lorsque l’aiguille est insérée pour prélever du sang, certaines personnes ressentent une douleur modérée. D’autres ne ressentent qu’une piqûre ou une sensation de brûlure. Ensuite, il peut y avoir des battements ou une légère ecchymose. Cela disparaît bientôt.

Pourquoi le test est effectué

La GnRH est une hormone fabriquée par la glande hypothalamus. La LH est fabriquée par la glande pituitaire. La GnRH provoque (stimule) la libération de LH par l’hypophyse.

Ce test est utilisé pour faire la différence entre l’hypogonadisme primaire et secondaire. L’hypogonadisme est une condition dans laquelle les glandes sexuelles produisent peu ou pas d’hormones. Chez l’homme, les glandes sexuelles (gonades) sont les testicules. Chez la femme, les glandes sexuelles sont les ovaires.

Selon le type d’hypogonadisme :

  • L’hypogonadisme primaire commence dans le testicule ou l’ovaire
  • L’hypogonadisme secondaire commence dans l’hypothalamus ou l’hypophyse

Ce test peut aussi être fait pour vérifier :

  • Faible taux de testostérone chez les hommes
  • Faible taux d’estradiol chez les femmes

Résultats normaux

Les plages de valeurs normales peuvent varier légèrement d’un laboratoire à l’autre. Certains laboratoires utilisent différentes mesures ou testent différents échantillons. Parlez à votre fournisseur de soins de santé de la signification de vos résultats de test spécifiques.

Que signifient les résultats anormaux

Une réponse accrue de LH suggère un problème dans les ovaires ou les testicules.

Une réponse LH réduite suggère un problème avec la glande hypothalamus ou la glande pituitaire.

Des résultats anormaux peuvent également être dus à :

  • Problèmes de glande pituitaire, tels que la libération d’une trop grande quantité d’hormones (hyperprolactinémie)
  • Grosses tumeurs hypophysaires
  • Diminution des hormones produites par les glandes endocrines
  • Trop de fer dans le corps (hémochromatose)
  • Troubles de l’alimentation, comme l’anorexie
  • Perte de poids importante récente, comme après une chirurgie bariatrique
  • Puberté retardée ou absente (syndrome de Kallmann)
  • Absence de règles chez les femmes (aménorrhée)
  • Obésité

Des risques

La prise de sang comporte peu de risques. Les veines et les artères varient en taille d’une personne à l’autre et d’un côté du corps à l’autre. Prélever du sang sur certaines personnes peut être plus difficile que sur d’autres.

Les autres risques liés à la prise de sang sont légers, mais peuvent inclure :

  • Saignement excessif
  • Évanouissement ou sensation de tête légère
  • Ponctions multiples pour localiser les veines
  • Hématome (accumulation de sang sous la peau)
  • Infection (un léger risque chaque fois que la peau est cassée)

Les références

Guber HA, Farag AF. Évaluation de la fonction endocrinienne. Dans : McPherson RA, Pincus MR, éd. Diagnostic clinique et prise en charge d’Henry par des méthodes de laboratoire. 23e éd. St Louis, Missouri : Elsevier ; 2017 :chapitre 24.

DJ Haisenleder, Marshall JC. Gonadotrophines : régulation de la synthèse et de la sécrétion. Dans : Jameson JL, De Groot LJ, de Kretser DM, et al, eds. Endocrinologie : adulte et pédiatrique. 7e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier Saunders ; 2016 :chapitre 116.



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