dimanche, mars 9, 2025

Réponse du leader suprême iranien suite à la lettre de Donald Trump

L’ayatollah Ali Khamenei a exprimé des doutes sur la possibilité de négociations avec les États-Unis, les qualifiant de ‘puissance intimidante’. Il a souligné que l’Iran ne cédera jamais aux exigences occidentales et a remis en question la conformité des États-Unis aux accords. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes après l’assassinat du général Soleimani et le retrait américain de l’accord nucléaire, alors que l’Iran renforce ses liens avec la Chine et la Russie.

Le Guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a récemment exprimé ses doutes quant à la possibilité de négociations avec les États-Unis, qualifiant cette nation de ‘puissance intimidante’ et mettant en question son engagement envers les accords précédents.

L’importance de cette déclaration

Les relations entre les États-Unis et l’Iran ont connu d’importantes fluctuations depuis le début de la présidence de Trump, atteignant un point critique lorsque ce dernier a ordonné l’élimination du général iranien Qassem Soleimani. Ce moment a été exacerbé par le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire, négocié sous l’administration de Barack Obama.

En réponse, l’Iran a juré de se venger, planifiant même des actions contre Trump et un critique américano-iranien du régime en place.

Trump, pour sa part, a maintenu une critique acerbe de la politique iranienne de l’administration Biden, en particulier concernant les efforts pour relancer l’accord nucléaire.

Les déclarations de Khamenei

Khamenei a abordé ce sujet lors d’une cérémonie en hommage à l’ancien président iranien Ebrahim Raisi, affirmant que l’Iran ‘n’acceptera jamais’ les exigences des États-Unis et des dirigeants occidentaux qui utilisent des méthodes d’intimidation, selon les informations relayées par l’agence de presse iranienne.

Il a lancé un défi direct : ‘Vous affirmez que l’Iran n’a pas respecté ses engagements nucléaires. Mais qu’en est-il de vous ?’ Cette déclaration souligne un changement significatif dans la position de l’Iran, qui, après avoir envisagé des discussions, les a finalement rejetées.

En février, Khamenei a averti : ‘S’ils nous menacent, nous répondrons par des menaces. S’ils mettent à exécution leurs menaces, nous agirons en conséquence.’

Trump a également inclus l’Iran dans sa stratégie de paix pour l’Ukraine et Israël, tout en cherchant à améliorer les relations avec la Russie, un pays avec lequel l’Iran a renforcé ses liens ces dernières années.

En janvier, Moscou et Téhéran ont signé un traité de partenariat stratégique de 20 ans, bien que des désaccords subsistent sur des questions comme la Syrie et les ventes d’armes, que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a abordées lors de sa récente visite en Iran.

Les perspectives d’avenir

Face à ces déclarations de Khamenei, l’administration Trump devra envisager une nouvelle approche. Toutefois, il est incertain de savoir quel intérêt l’Iran pourrait avoir à engager des discussions avec les États-Unis, surtout alors que ses relations économiques avec la Chine et la Russie continuent de se renforcer, lui permettant de mieux supporter les sanctions américaines en vigueur.

Mise à jour : 3/8/25 à 13h21 ET : Cet article a été enrichi d’informations et de citations supplémentaires.

Mise à jour : 3/8/25 à 13h38 ET : Cet article a été mis à jour avec des déclarations additionnelles provenant du NSC et d’un officiel américain.

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