» Repentez-vous, Arlequin ! » Dit le Ticktockman


La nouvelle de Harlan Ellison, « Repentez-vous, Arlequin ! Dit le Ticktockman », apparu pour la première fois dans Galaxie magazine en décembre 1965 et a valu à Ellison un prix Hugo et un prix Nebula en 1966. L’histoire a été recueillie pour la première fois dans Paingod et autres délires en 1965, et a été fréquemment anthologisé au fil des ans, apparaissant dans Histoires du prix Nebula 1965 (1966) et The Essential Ellison : une rétrospective de 50 ans (2001) entre autres anthologies. En effet, l’histoire a été anthologisée plus de 160 fois depuis sa première publication et a été traduite dans de nombreuses langues. En 1997, Ellison et Rick Berry ont collaboré à une édition surdimensionnée et richement illustrée de l’histoire, publiée par Underwood Press, avec une nouvelle introduction d’Ellison.

Le monde de l’Arlequin est dirigé par le maître chronométreur, généralement connu sous le nom de Ticktockman. Dans ce monde, les gens sont à l’heure ou courent le risque de voir leur vie écourtée à cause des minutes de retard. Dans ce monde d’une grisaille déprimante, Arlequin, habillé de façon criarde, lance des bonbons aux ouvriers qui changent d’équipe. Héros comique, l’Arlequin menace l’existence de l’État et s’attire sur lui la colère du Ticktockman.

Comparé par certains critiques au roman de George Orwell 1984 (1949) et le roman tout aussi célèbre d’Aldous Huxley, Meilleur des Mondes (1932),  » ‘ Repentez-vous, Arlequin !’ Said the Ticktockman » est à la fois sombre et humoristique, un récit édifiant sur la tyrannie mécanique du XXe siècle.



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