Le gouvernement doit rappeler le projet de loi scandaleux pour le bureau du gouverneur général
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Cela fait un an que l’ancienne gouverneure générale Julie Payette a démissionné au milieu d’un harcèlement au travail scandale. Cela ne signifie pas pour autant que nous avons fini de payer pour elle. Comme le Post l’a rapporté en janvier, les contribuables ont dû couvrir 277 000 $ dans des règlements confidentiels à Rideau Hall après le départ de Payette. Il y a encore 170 000 $ en frais juridiques.
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C’est un autre rappel que le représentant de la Reine au Canada coûte trop cher aux contribuables. De retour dans 2018, le Post a révélé que l’ancienne gouverneure générale Adrienne Clarkson avait accumulé plus d’un million de dollars de factures après avoir quitté ses fonctions. « Nous allons nous assurer d’avancer de manière réfléchie », a promis le premier ministre Justin Trudeau. On pourrait penser que ramener ces coûts sur Terre est le genre de projet qui pourrait être réalisé par une poignée de stagiaires en un jour ou deux. Qu’a-t-il fait quatre ans plus tard ? Rien.
Pour ce qui est surtout un rôle symbolique, les gouverneurs généraux continuent de nous coûter énormément d’argent.
Premièrement, il y a les chèques de paie. À 309 000 $ par an, les GG s’installent confortablement dans le top un pourcent des salariés canadiens. La facture médiane d’impôt sur le revenu dans le pays est d’environ 2 900 $il faudra donc environ 106 versements d’impôt sur le revenu au total des Canadiens pour couvrir le salaire du gouverneur général cette année.
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En fait, les ministres du Cabinet élaborent et exécutent les politiques, mais le travail d’un gouverneur général consiste principalement à approuver la législation et à organiser des réceptions fantaisistes dans un 175 chambres manoir financé par les contribuables. Et pourtant, le gouverneur général fait des dizaines de milliers de dollars de plus que les ministres du Cabinet.
Mais si vous pensez que les gouverneurs généraux font comme des gagnants à la loterie lorsqu’ils sont en poste, attendez de savoir combien ils nous coûtent lorsqu’ils quittent leurs fonctions. Dès qu’un gouverneur général accepte le poste, il devient admissible à une 150 000 $ pension financée par les contribuables par an. Même s’ils démissionnent au cours de leurs premières 24 heures de travail, ils reçoivent quand même la pension. Bien qu’elle n’ait servi que trois ans, Julie Payette reçoit chaque mois les mêmes chèques que ses prédécesseurs qui ont terminé leur mandat complet.
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Même selon les normes gouvernementales, les pensions sont déraisonnablement riches. Il faudrait un bureaucrate fédéral gagnant un salaire de niveau GG presque 27 années pour obtenir une pension de niveau GG. Et, contrairement à l’occupant de Rideau Hall, les bureaucrates doivent effectivement contribuer à leur caisse de retraite.
Comme si cela ne suffisait pas, chaque ancien gouverneur général reçoit un 206 000 $ compte de dépenses à vie par an. C’est ainsi qu’Adrienne Clarkson a accumulé plus de 1,1 million de dollars frais de repas, de billets d’avion et de chambres d’hôtel, après son départ de ses fonctions.
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Et voilà le kicker, le journaliste d’investigation de la CTF a déniché documents montrant que les anciens gouverneurs généraux peuvent toujours vous facturer d’outre-tombe. Il s’avère que leur succession peut soumettre des dépenses jusqu’à six mois après leur décès.
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La politique est si farfelue que même les représentants du gouvernement conseillé Trudeau l’a freiné, selon des documents obtenus par le FCT grâce à des demandes d’accès à l’information. Qu’a fait Trudeau de ce conseil? Il l’a activement ignoré pendant des années.
Ce n’est pas comme s’il était difficile de trouver un modèle que le gouvernement fédéral pourrait envisager pour réaliser des économies. Au niveau provincial, les lieutenants-gouverneurs assument à peu près les mêmes tâches, mais à une fraction du coût. Le bureau moyen d’un lieutenant-gouverneur coûte aux contribuables environ 1 million de dollars par année, soit 300 000 $ de moins que ce que le bureau du gouverneur général dépense pour les voyages et les communications seulement.
Sans compter l’argent que d’autres ministères dépensent pour aider les gouverneurs généraux dans leurs fonctions, les contribuables sont responsables de 23 millions de dollars par an en dépenses pour soutenir ces chefs de cérémonie.
Si les provinces trouvaient un moyen de faire la même chose que le gouvernement fédéral, mais à une fraction du coût, cela devrait sûrement inspirer certaines personnes travaillant à Ottawa à essayer de l’imiter. Le gouvernement ne devrait pas traîner les pieds pendant encore un an. Il doit annuler la facture exorbitante du bureau du gouverneur général. Le problème bien connu avec la plupart des propositions de réduction des dépenses est que les bénéficiaires du lobby dépensier s’y opposent fermement. Mais voici une économie gouvernementale que pratiquement tous les Canadiens favoriseront.
Renaud Brossard est directeur québécois de la Fédération canadienne des contribuables.
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