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En 1838, à l’âge de vingt ans, Frederick Douglass échappe à l’esclavage et s’installe dans le Nord. Il s’implique rapidement dans la campagne contre l’esclavage, connue sous le nom de mouvement abolitionniste. Sept ans plus tard, en 1845, il publie le Récit de la vie de Frederick Douglass, un esclave américain, écrit par lui-même, dans lequel il raconte l’histoire de sa vie sous l’esclavage. Son récit émouvant de l’esclavage et de son éventuelle évasion a donné aux discours et aux écrits de Douglass contre l’esclavage institutionnalisé une certaine authenticité que les abolitionnistes blancs n’avaient pas. Son utilisation d’un langage vivant pour décrire la violence contre les esclaves, ses connaissances psychologiques sur la dynamique du pouvoir entre esclaves et propriétaires d’esclaves, et sa nomination de personnes et de lieux spécifiques ont fait de son livre un puissant réquisitoire contre une société (à la fois au nord et au sud des États-Unis). États-Unis) qui continuent de cautionner l’esclavage en le considérant comme une institution sociale et économique viable.
Plus qu’une histoire sur les méfaits de l’esclavage, le Narratif aborde des questions et des thèmes fondamentaux importants pour tous les Américains. Il s’agit notamment de la valeur de la liberté, de la justice sociale et de l’égalité des droits, ainsi que de la condamnation de la violence contre ceux qui n’ont pas le pouvoir légal de se protéger. Écrit dans un style lucide et passionné, le Narratif utilise une variété de dispositifs rhétoriques et littéraires. Les enseignants l’utilisent comme exemple de document historique et d’œuvre littéraire. Le Narratif a pris sa place dans le canon littéraire américain en tant que précurseur d’une riche tradition d’œuvres autobiographiques afro-américaines, depuis l’ouvrage de Richard Wright Garçon noir chez Malcolm X (avec Alex Haley) L’autobiographie de Malcolm X et Maya Angelou Je sais pourquoi l’oiseau en cage chante.
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